TeliaSonera rachète l'opérateur Chess/Sense
Publié par La rédaction le - mis à jour à
L'opérateur suédo-finlandais : TeliaSonera vient d'annoncer le rachat du 3ème opérateur norvégien Chess/Sense pour 203,5 millions d'euros. Il s'affirme comme le second opérateur de télécommunications du pays
Après s'être offert en mars dernier 64,3% du capital de son homologue turc Turkcell, l'opérateur scandinave poursuit sa croissance « externe »: il acquiert
91,2% des parts du groupe norvégien Vollvik Gruppen, propriétaire de Chess/Sense. Cette transaction fait de TeliaSonera le deuxième opérateur scandinave. L'opération représente un montant de 1,895 milliard de couronnes suédoises (203,5 millions d'euros), précise TeliaSonera dans un communiqué. « Cette transaction renforce notre position sur le marché norvégien [de la télécommunication] mobile et augmente notre capacité à progresser avec succès dans notre stratégie visant à augmenter la croissance sur nos marchés d'implantation », a commenté Anders Igel, d-g de TeliaSonera. TeliaSonera affirme avoir « finalisé le processus de 'due diligence' et avoir signé un accord final pour l'acquisition des parts » et précise que la transaction doit désormais être approuvée par l'Autorité norvégienne de la concurrence. La transaction, hors coûts liés à son exécution, va apporter annuellement 810 millions de couronnes suédoises supplémentaires à l'Ebitda de TeliaSonera et 730 millions à ses revenus avant impôts, à partir de mi-2006, précise le groupe. Chess/Sense continuera d'opérer sous son nom actuel sur le marché norvégien et Idar Vollvik demeurera au poste de directeur général, précise le communiqué. Chess/Sense comptait en juin 2005 405.000 abonnés en Norvège. A propos de Teliasonera
TeliaSonera est né en 2002 du rachat du Finlandais Sonera et du Suédois Telia. Les deux principaux actionnaires de l'opérateur sont les gouvernements suédois (45% des parts) et finlandais (19%). Depuis la fusion, le groupe a notamment tenté de se renforcer au Danemark en reprenant la filiale de France Télécom, mais il n'a pas rencontré le succès escompté sur un marché très concurrentiel.