USA : Britney Spears garde la tête sur Yahoo!

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Les gens se focalisent sur les icônes de la pop culture« . Erik Gunther, le gourou des requêtes Web de Yahoo!, définit ainsi le dernier classement des requêtes posées par les américains sur le moteur de recherche. Vainqueur toute catégorie, Britney Spears. La chanteuse, idole de la jeunesse américaine, et ses frasques s'affichent pour la troisième fois en quatre ans à la tête du classement. Au Top 10, elle devance 50 Cent, suivi de Cartoon Network - la chaîne d'animation pour la jeunesse est l'unique 'non humain' figurant au classement -, Mariah Carey, Green Day, Jessica Simpson, Paris Hilton, Eminem, Ciara et Lindsay Lohan. La catégorie 'sport' est le reflet des passions sportives des américains, éloignées des pratiques sportives européennes : NFL devance de justesse NASCAR et Major League Baseball. Suivent les deux seuls humains de ce classement, Anna Kournikova, une habituée, joueuse de tennis, et Danica Patrick, coureur automobile. Les ligues et équipes sportives sont traditionnellement les vedettes des requêtes sur le sport. Pour le cinéma, pas de surprise, Star Wars, Napoleon Dynamite, Batman Begins, Superman Begins et Spider-Man tiennent la vedette. Harry Potter et King Kong ont débarqué trop tard en cette fin d'année pour faire un score. Concernant les 'news', étonnamment Katrina et les ouragans brillent par leur absence. L'Amérique profonde fait preuve d'un talent étonnant pour oublier ce qui dérange ! En revanche, on retrouve tsunami, Iraq et Michael Jackson, le médiatique couple Brad Pitt et Angelina Jolie, et toujours un autre habitué du classement, Tom Cruise. Enfin, deux nouveaux venus ont explosé les statistiques depuis le début du mois : Daniel Craig - cet acteur presque inconnu vient de se voir attribué le rôle de James Bond 007 dans le prochain film de la série, Casino Royal ; Cynthia Watros, qui a fait la une des requêtes moins pour sa participation dans la série à succès Lost que pour avoir été arrêtée pour conduite sous l'emprise de la drogue. La pudibonderie de la société américaine interdit d'afficher les requêtes sur le 'sex', qui restent pourtant le fond de commerce de la recherche en ligne. Mais elle se marie très bien avec le voyeurisme, une dérive universelle du comportement humain qui n'a rien d'exclusif avec l'Amérique profonde.