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Allemagne : Fujitsu-Siemens et Deutsche Telekom taillent dans le vif

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Les annonces de supression d'emplois se multiplient

Les uns après les autres, les géants des NTIC réduisent la voilure. Et la liste commence à devenir longue. L'Allemagne n'est pas épargnée puisqu'on apprend coup sur coup que Fujitsu Siemens et Deutsche Telekom vont violemment tailler dans le vif.

Le constructeur informatique a ainsi annoncé la suppression de 700 postes dans le pays, soit 12% des effectifs allemands. Le groupe met en avant un « marché très concurrentiel » mais explique que ce plan n'a « aucun rapport avec la modification de la structure d'actionnaires de l'entreprise ».

En effet, au début du mois de novembre, après 9 ans de vie commune, Fujitsu a annoncé son divorce d'avec Siemens, avec qui il avait créé Fujitsu Siemens Computer, fabricant informatique dédié aux marchés EMEA (Europe, Afrique, Moyen Orient).

Rappelons que Siemens n'avait pas le choix. Victime d'une guerre des prix dans son secteur, a été contraint au mois de mars dernier de revoir à la baisse ses objectifs financiers pour l'année.

Depuis cette date, les problèmes n'ont fait que s'accumuler pour Fujitsu Siemens Computers. Le groupe a annoncé céder à son compatriote Arques Industries 80 % de sa division SHC qui fabrique les téléphones sans fil.

Dans le marché des PC, Fujitsu Siemens n'est que le numéro six mondial, derrière Toshiba, Lenovo, Acer, Dell et HP.

Du côté de Deutsche Telekom, l'opérateur historique, on annonce la fermeture de 30 centres d'appels dans le pays d'ici à 2011. A terme, le géant n'opérera plus que dans 33 centres en Allemagne.

Initialement, l'ex-monopole prévoyait même de ramener leur nombre à 24, mais a fait marche arrière devant la résistance des salariés.

On ne connaît pas encore le nombre exact de postes supprimés suite à ces fermetures mais il sera important, l'effectif de l'ensemble des centres d'appels s'élève à 18.000 salariés.

Début août, Deutsche Telekom avait annoncé la suppression de 2.000 postes, une coupe claire qui faisait suite à une autre réduction encore bien plus sévère de 32.000 emplois sur l'ensemble du groupe.