Amazon toujours dans le vert
La croissance se confirme pour Amazon. Au 2e trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 76,5 millions de dollars contre une perte nette de 43,3 millions de dollars sur la même période de 2003, a-t-il indiqué dans un communiqué. Il s'agit du quatrième trimestre consécutif dans le vert pour le géant de la vente en ligne.
L'entreprise profite de l'essor de l'Internet, du commerce en ligne et surtout de sa politique marketing agressive avec une multiplication de promotions (la gratuité des frais de port par exemple). Mais si le bénéfice est ressorti à 18 cents contre 10 cents il y a un an, il rate de peu la prévision des analystes qui tablaient sur un BPA de 19 cents. Le chiffre d'affaires a progressé de 26% à 1,39 milliard de dollars contre 1,1 milliard au 2ème trimestre 2003. Il y a trois mois, Amazon avait dit s'attendre à des ventes comprises entre 1,34 et 1,44 milliard. Le résultat d'exploitation a plus que doublé à 86 millions de dollars (contre 42 millions il y a un an). Le groupe tablait jusqu'alors sur un chiffre compris entre 65 et 85 millions. Pour l'ensemble de l'exercice 2004, Amazon s'attend désormais à un chiffre d'affaires entre 6,625 et 6,925 milliards de dollars et à un résultat d'exploitation entre 400 et 460 millions. « L'adoption au niveau mondial de notre offre de port gratuit au quotidien a atteint un nouveau niveau record ce trimestre », a déclaré le fondateur et p-dg d'Amazon, Jeff Bezos, cité dans le communiqué. « Même si la livraison gratuite coûte cher à l'entreprise, cela permet à nos clients d'économiser des dizaines de millions de dollars chaque trimestre, et nous prévoyons de la maintenir indéfiniment », a-t-il ajouté. Sur son site américain (www.amazon.com), le groupe continue d'offrir la livraison pour toute commande supérieure à 25 dollars, et le même principe a été étendu aux activités d'Amazon au Royaume Uni, en France, Allemagne, Japon et Canada. En France justement, Amazon en quête de rentabilité met en place un plan social assez violent visant à réduire des deux tiers les effectifs. Le salariés ont le choix: Londres ou la porte (voir notre article).
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