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Blockchain: IBM et Maersk visent le transport maritime de marchandises

Sous le prisme de la blockchain, IBM monte une JV avec Maersk pour moderniser la supply chain du transport de marchandises par voies marines.

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Blockchain: IBM et Maersk visent le transport maritime de marchandises

Déjà très investi dans la recherche autour des blockchains (notamment au travers IBM Blockchain on Bluemix), IBM consolide sa collaboration avec Moller-Maersk, un grand groupe de transport maritime de conteneurs d'origine danoise.

Déjà l'an passé, les deux partenaires avaient posé les fondements de leur alliance qui se transforme maintenant en co-entreprise (51% par Maersk et 49% par IBM), dont le nom n'a pas encore été révélé.

En l'état actuel, dans le monde, la logistique de 90 % des marchandises à livrer passe par la voie maritime.

En s'appuyant sur l'environnement Hyperledger, les deux partenaires avaient conçu un système de gestion des échanges en prenant en compte la multitude d'acteurs du transport par cargos : affréteurs, transitaires, transporteurs, autorités portuaires et douanes (voir article sur ITespresso.fr).

Après la phase pilote, place au business. A partir de la mi-2018, IBM et Maersk vont exploiter une « plateforme ouverte » pour accélérer la numérisation de la partie supply chain du commerce maritime au niveau international.

Cette plateforme est issue des travaux entamés conjointement à l'été 2016 pour expérimenter les technologies blockchain et ses applications concrètes.

Ils se sont d'abord traduits par un prototype utilisé pour tracer des conteneurs de fleurs qui ont navigué de Mombasa (Kenya) à Rotterdam (Pays-Bas).

Depuis, le projet a grandi et a été expérimenté par des groupes industriels comme Dupont, Dow Chemical et Tetra Pack sur différents ports et offices douaniers.

Fluidifier la supply chain du transport de marchandises par bateau

Pour Maersk, le transport de marchandises par voies marines a peu évolué depuis l'invention des conteneurs dans les années 50.

Son métier d'armateur reste affublé d'une lourde bureaucratie liée aux échanges cross-frontières et toute la paperasserie qui peut l'accompagner.  Il en résulte des retards entraînant la perte des denrées périssables, ainsi qu'un inutile et coûteux entreposage des conteneurs.

La nouvelle plateforme d'échange, qui s'appuierait sur la blockchain, permettrait de réduire les temps de traitement, d'améliorer l'efficacité de mouvements des cargos et, au final, d'économiser des milliards de dollars.

Elle a aussi a vocation à favoriser de la transparence pour tous les acteurs, sécuriser les échanges, créer une chaîne de confiance et à procurer un tableau de bord virtuel des biens transportés avec leurs informations d'expédition/livraison mises à disposition  des parties engagées.

Le succès de cette plateforme dépendra cependant moins de la technologie blockchain employée que de la capacité de cette nouvelle société commune IBM-Maersk à convaincre tous les acteurs (transporteurs, ports, autorités douanières, etc.) d'adhérer à cette initiative.

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