Bourse : Apple choisit Intel, Soitec chute avec IBM
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Net rebond des places boursières européennes, appuyées par la bonne tenue de Wall Street. La vente de l'activité, déficitaire, des téléphones mobiles de Siemens a profité aux valeurs technologiques
Les valeurs « technos » ont vibré au rythme des alliances. La cession des téléphones mobiles
Siemens, division déficitaire du conglomérat allemand, au taiwanais BenQ, ex filiale d'Acer, profite aux valeurs technologiques européennes. L'annonce d'Apple - qui va abandonner le processeur PowerPC d'IBM au profit des plates-formes x86 d'Intel ? profite largement aux acteurs du marché : STMicroelectronics a bondi de 2,08%, Alcatel de 1,24%, Thomson de 0,59%. En revanche, elle a fait plonger le spécialiste mondial du silicium sur isolant, Soitec, dont IBM est l'un des plus importants consommateurs. Le titre a reculé de -4,20%. L'orientation positive de Wall Street profite à la Bourse de Paris, qui se redresse de 0,83% à 4.180,74 points, à peine freinée par la reprise de l'euro face au dollar. Les commentaires d'Alan Greenspan ont été diversement appréciés sur les marchés américains. Le président de la Fed (Réserve fédérale) s'interroge sur un phénomène inattendu : les taux courts de la Fed sont en hausse mais les taux à long terme baissent. Et le chairman d'exprimer son incompréhension quant à l'évolution des marchés économiques et financiers. Toute à ses interrogations, la Bourse de New York termine en ordre dispersé. Si le Dow Jones est en hausse de 0,15% à 10.483,07 points, le Nasdaq se replie de -0,41% à 2.067,16 points. L'euro se redresse pour la quatrième séance consécutive. Le discours ambiguë d'Alan Greenspan, qui laisse à penser que les taux directeurs de la Fed pourraient se maintenir à leur niveau encore bas, ne profite pas au billet vert, qui termine à 1,2287 dollar pour 1 euro. A noter qu'à la satisfaction de ses actionnaires le géant américain de l'automobile General Motors annonce un nouveau plan de restructuration, avec 25.000 suppressions d'emplois, ce qui fait remonter le titre de 1,02%. Décidément, le fossé entre la production et les finances est définitivement creusé !