Bourse : Paris se redresse grâce à de bons indices
Profitant de la publication d'indices américains supérieurs aux attentes, la Bourse de Paris s'est redressée, se plaçant au dessus de la barre des 3200 points. Le CAC40 progresse de 1,19% à points.
Alors que la séance s'annonçait forte à New York, sous l'effet des prises de bénéfices, un mouvement inquiétant qui démontre le manque d'assurance des investisseurs, Wall Street a du se contenter de gains moyens. Le Dow Jones a gagné 0,37% à 9.233,80 points, et le Nasdaq 0,82% à 1.735,02 points. Sur le front des technologiques, la séance a été plus mitigée. France Telecom a profité des spéculations sur une prochaine privatisation. Orange a profité des spéculations sur sa maison mère. Quant à Philips, il profite de l'annonce d'une réduction des coûts sur sa division électronique grand public. Vivendi Universal a publié un chiffre d'affaires trimestriel en retrait de 6%, à 6,132 milliards d'euros. Décevant pour les investisseurs, ce résultat est inférieur aux prévisions des analystes. Par contre, le britannique BT Group s'enfonce dans le rouge. Malgré la stagnation de son chiffre d'affaires, le groupe enregistre une forte progression de ses résultats pour son premier trimestre fiscal. Seulement, en se recentrant sur la téléphone fixe, BT Group inquiète par manque de relais de croissance. A New York, les semiconducteurs ont profité des commentaires encourageants de Merril Lynch pour se redresser. Le câblo-opérateur Comcast a réduit ses pertes trimestrielles, 22 millions de dollars, contre 210 millions en 2002, un signe qui n'a pas satisfait les investisseurs. Quant aux performances du spécialiste du stockage de données EMC, dont le titre progresse de 5,9%, elles doivent plus au relèvement de la note de Merrill Lynch qu'à l'annonce du renouvellement de sa gamme. La salve des indices macroéconomiques Le chômage en France, tout d'abord. Avec un taux à 9,5% en juin, il est inférieur aux attentes des économistes, à 9,6%. L'indice de confiance des consommateurs de la zone euro s'est amélioré en juillet, passant de -19 en juin à -18. Toujours sur la zone euro, l'indice de confiance dans l'économie s'est légèrement replié à 98 en juillet, contre 98,2 en juin. Petite déception donc, mais rien qui puisse entraver la décision de la Banque Centrale Européenne, qui maintient ses taux d'intérêt à 2%. Mais en matière d'indices, les meilleurs nouvelles proviennent des Etats-Unis. Le PIB au deuxième trimestre a progressé de 2,4%, alors que les économistes n'attendaient que 1,5%. L'indice des directeurs d'achats de Chicago, très attendu, était attendu à 53,8, contre 52,5 en juin. Il sera de 55,9, un signe qui devrait rassurer les investisseurs. Enfin le nombre des demandes hebdomadaires d'allocation au chômage est inférieur aux attentes.
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