Pour gérer vos consentements :

Bourse : l'Irak oriente le marché à la baisse

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Le conflit irakien pèse lourdement sur la Bourse américaine, au point d'influencer les places européennes, pourtant enclines à la hausse

Le marché américain, avec le regain de tension en Irak, est venu rappeler à l'ordre les places boursières européennes qui étaient pourtant bien orientées à l'ouverture, mais ont terminé sur une note négative.

Dans une actualité macroéconomique peu fournie, ce mercredi 7 avril, la Bourse de Paris a enregistré sa deuxième baisse consécutive. Le CAC40 a perdu 0,31% à 3.734,56 points. En fait d'actualité, c'est surtout Eurotunnel qui a fait la 'une' avec la victoire des petits actionnaires et leur prise de pouvoir par la révocation de l'actuel conseil d'administration qui devrait mener Jacques Mayo, le bouillonnant fondateur de Nouvelles Frontières, à la tête du groupe. Dans la foulée, le titre a gagné 7,14%. Bien malmené la veille, Altran Technologies s'est repris avec la publication de ses résultats 2003, certes décevants, mais en ligne avec l'avertissement émis en février. La déception des résultats légèrement inférieurs aux attentes a été largement compensée par la confirmation des prévisions pour 2004. Le titre a bondi de 9,45%. Alcatel se reprend après l'avertissement de Nokia et comble son retard avec une progression de 0,87%. En revanche, Thomson cède 1,07%. Déjà sous tension avec la recrudescence de la violence en Irak, la Bourse américaine a été déçue par les premières publications de résultats trimestriels, et en particulier par ceux d'Alcoa dans l'aluminium et par l'avertissement de Seagate Technology. Le Dow Jones perd 0,86% à 10.480,15 points et le Nasdaq 0,47% à 2.050,24 points. Avec les marchés et l'Irak, le dollar est reparti à la baisse. Du coup l'euro repasse au dessus de la barre des 1,21 dollar. Le fabricant de disques durs Seagate Technology a lancé un 'profit warning' et revu à la baisse ses prévisions de résultats pour son troisième trimestre fiscal. De quoi réduire sensiblement la prévision de bénéfice par action, entraîner une révision des recommandations des organismes de notation, et faire chuter le titre de 3,91%.

La rédaction vous recommande