Bourse : la pression monte sur les semiconducteurs
New York a replongé en territoire négatif à la suite des attentats suicides à Ryad, en Arabie Saoudite, visant principalement des ressortissants américains. Un véritable coup de frein à l'optimisme ambiant qui semblait s'installer dans les milieux boursiers.
Le CAC40 a symboliquement terminé la séance de mardi en territoire positif, avec une progression de 0,03% à 2.963,63 points, sur fond de chute des indices américains. Le Dow Jones chute de 0,22% à 8.679,25 points, tandis que le Nasdaq chute de 0,11% à 1.539,68 points. La Bourse de New York a plié sous les prises de bénéfices, qui font logiquement suite aux gains engrangés ces dernières semaines. Une baisse technique donc, mais qui laisse planer un doute quant à la valeur des titres que certains jugent déjà trop élevée. Un ensemble de points de vues, positifs ou négatifs, qui s'affrontent et démontrent la fragilité de l'économie, tant américaine qu'européenne, et l'attente de signes forts sur la reprise. La prudence reste de mise sur les marchés. L'agence de notation Merrill Lynch a donné le coup de grâce aux valeurs technologiques en émettant un avis négatif sur les valeurs des fabricants de semiconducteurs. L'agence a dégradé la note de cinq fabricants: ATI, Intersil, Maxim Integrated, nVidia et Semtech. Très attendus, les résultats trimestriels d'Applied Materials, publiés après la clôture de Wall Street, vont décevoir. Le premier fabricant d'équipements pour l'industrie des semiconducteurs accuse une perte de 62 millions de dollars, contre un bénéfice de 52 millions un an plus tôt. Un résultat imputable à une charge de 151,7 millions de dollars pour restructuration et licenciements. Le chiffre d'affaires du groupe baisse à 1,11 milliards de dollars, contre 1,16 au premier trimestre 2002, en grande partie suite à une chute de 42% des nouvelles commandes. Vivendi Universel a cédé à un consortium ses activités de téléphone fixe en Hongrie, pour 325 millions d'euros (lire notre information en rubrique). Par ailleurs, le groupe a finalisé une ligne de crédit de 2,5 milliards d'euros sur trois ans, négociée auprès de neuf banques depuis mars dernier. Soit aujourd'hui un supplément de 3,7 milliards d'euros de facilités à échéance de 3 et 7 ans. GFI Informatique doit faire face à une tendance négative sur son marché. Avec un chiffre d'affaires au premier trimestre 2003 de 135,6 millions d'euros, le groupe enregistre une chute de 7,1% par rapport au premier trimestre 2002. GFI Informatique va donc maintenir les mesures prises pour se redresser avant la fin 2003, dont l'effet immédiat est mesurable avec la baisse de ses effectifs. Microsoft a retenu Atos Origin comme partenaire mondial avec sa solution de gestion pour PME Axapta, certifiée Microsoft Business Solutions.
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