Bourse : les bénéfices d'Intel, de Motorola et de Philips
Les déclarations d'Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine, sur une reprise de la croissance supposée au deuxième semestre, n'ont pas convaincu les investisseurs. Ses commentaires optimistes et prudents, en minimisant le risque déflationniste, n'auront eu d'effet positif que sur le dollar, qui remonte.
L'indice CAC40 de la Bourse de Paris a perdu 0,34%, à 3.179,33 points. Un retour logique après l'euphorie de la séance du 14 juillet. A Wall Street, le Dow Jones s'est inscrit à la baisse de 0,52%, à 9.128,97 points, tandis que le Nasdaq jouait l'étale, en léger repli de 0,09%, à 1.753,21 points.
Selon un rapport d'économistes commandé par l'Union européenne, « la croissance doit recevoir autant d'attention que la discipline budgétaire« . De quoi alimenter le discours de Jacques Chirac, qui demande un assouplissement du Pacte de stabilité. L'Europe pourrait temporairement mettre entre parenthèses son orthodoxie budgétaire.
Philips met fin à cinq trimestres consécutifs de pertes. Le groupe néerlandais a fait mieux que prévu au second trimestre 2003, avec un bénéfice net de 42 millions d'euros, à comparer aux 1,35 milliards d'euros de pertes un an plus tôt. Les bonnes performances de Philips n'ont pas créé l'engouement attendu sur les valeurs technologiques européennes, qui ont terminé en ordre dispersé sur les places boursières.
Intel double ses résultats aux deuxième trimestre, avec un bénéfice net de 896 millions de dollars, contre 446 millions en 2002. Les fortes hausses des ventes de processeurs Pentium sont en partie à l'origine de ce résultat.
Motorola confirme un résultat bénéficiaire au deuxième trimestre, mais annonce une baisse de son chiffre d'affaires. Hors éléments exceptionnels, Motorola a dégagé un bénéfice de 19 millions de dollars, ce qui correspond aux attentes, contre un profit de 39 millions de dollars en 2002. Le groupe révise ses prévisions pour le troisième trimestre sous le consensus du marché.
Sony-Ericsson a réduit sa perte de 98 millions d'euros en 2002 à 45 millions au second trimestre 2003. Cependant, le coût de la restructuration et les pertes enregistrées au cours de premier semestre ne permettront sans doute pas au fabricant de réaliser des bénéfices en 2003.
Un rapport parlementaire plaide pour la modernisation de la gestion des entreprises publiques, et lorsque faire ce peu leur alignement sur celle du privé. France Telecom est particulièrement visé, ainsi qu'EDF à l'international.
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