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Bruxelles autorise l'OPA d'Oracle sur PeopleSoft. Sans condition

Nouvelle victoire pour l'éditeur qui cherche à avaler son concurrent grâce à une OPA de 7,7 milliards de dollars

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Bruxelles autorise l'OPA d'Oracle sur PeopleSoft. Sans condition

Après la justice américaine, c'est au tour de la Commission européenne ne donner sa bénédiction à Oracle pour le rachat de PeopleSoft. Larry Ellison, le patron du prétendant voit donc un deuxième obstacle de taille se lever et peut désormais envisager de mener à bien son OPA de 7,7 milliards de dollars. Une offre lancée il y a plus d'un an!

Ce feu vert a été donné sans condition. « La commission a conclu que la concentration proposée ne crée pas ni ne renforce une position dominante », selon le texte de la décision. Pour Bruxelles, « la concentration doit de ce fait être déclarée compatible avec le marché commun ». Les opposants à cette fusion ont pourtant martelé qu'un tel mariage réduirait le marché des progiciels à deux acteurs majeurs: Oracle et SAP. Mais Bruxelles estime que non. La Commission se range en fait derrière la justice américaine qui a débouté le ministère américain de la Justice, fermement opposé à ce mariage. Au bout du compte, Bruxelles a estimé que puisque ces marchés fonctionnent par appel d'offres, « le fait qu'il ne reste que deux concurrents ne nuit pas à la concurrence ». Même chez PeopleSoft, le ton a changé depuis que Craig Conway, directeur général de l'éditeur et principal opposant à la fusion a été limogé. Ce départ ôtait un obstacle supplémentaire au rachat. En effet, les actionnaires apprenaient que le dg avait sciemment menti sur les conséquences d'un tel mariage. Pour le patron d'Oracle, Larry Ellison, le son de la marche nuptiale est désormais plus clair que jamais.

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