Cloud "prêt pour la finance" : le pari d'IBM et de Bank of America
IBM l'a annoncé mercredi : Bank of America est la première banque à rejoindre son tout nouveau « cloud public mondial prêt pour les services financiers ».
Cette plateforme sectorielle de cloud public s'appuie sur Red Hat OpenShift comme environnement Kubernetes. Elle fournit « des contrôles préventifs et compensatoires pour les charges de travail réglementaires du secteur, un support multi-architecture et une sécurité proactive et automatisée », selon les promoteurs de l'offre.
Bank of America a travaillé avec IBM et sa filiale de conseil Promontory sur ce projet de cloud public sectoriel. La banque américaine aux 66 millions de clients y hébergera certaines applications, charges de travail et informations « hautement » confidentielles.
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L'établissement bancaire américain négocie de la sorte la nouvelle phase de sa stratégie cloud engagée en 2013. Une stratégie orientée jusqu'ici vers le cloud privé. Elle est désormais ouverte au cloud public et, surtout, à l'informatique hybride.
Sécurité, confidentialité et résilience
« Il s'agit d'une des collaborations les plus importantes dans l'espace cloud du secteur », a déclaré Cathy Bessant, directrice des opérations et de la technologie de Bank of America. L'établissement s'ouvre ainsi au cloud public, « en mettant au premier plan la sécurité des données, la résilience, la confidentialité et la protection des informations clients. »
IBM, de son côté, ambitionne d'attirer vers son cloud public sectoriel bien d'autres groupes de la banque-finance et leurs fournisseurs technologiques. En effet, les éditeurs de logiciels indépendants (ISV) ou en mode SaaS, sous réserve d'éligibilité, pourront eux aussi livrer des solutions et services via la plateforme. De quoi rassurer Wall Street ?
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