Recherche

Emplois HP : la direction Europe accepte de négocier

La nouvelle est tombée en fin de journée ce 26 septembre. La rencontre entre Gérard Larcher, minitre de l'Emploi, et le président HP Europe, a porté ses fruits. Devant l'émotion suscitée et l'ampleur de la mobilisation, le groupe accepte de revoir à la baisse les chiffres avancés

Publié par le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Emplois HP : la direction Europe accepte de négocier

Le ministère a fait savoir dans un communiqué repris par l'AFP que le président de HP-Europe, Francesco Serafini, avait  »

confirmé que le nombre de 1.240 suppressions de postes avancé jusqu'ici n'avait pas de caractère définitif et pourrait donc être revu à la baisse« . M. Serafini a fait cette déclaration lors d'un entretien lundi avec Gérard Larcher, ministre délégué aux relations du travail, selon la même source. Cet entretien, à la demande du ministère français, faisait suite à la forte mobilisation des salariés et des élus locaux de l'Isère (Grenoble) après l'annonce par Hewlett-Packard d'un plan de licenciement de 6.000 postes en Europe, dont 1.240 en France, soit un quart des effectifs du groupe dans l'Hexagone d'ici à 2008. M. Serafini a indiqué au ministre que « la direction de HP France avait mandat pour déterminer, par la négociation avec les représentants des salariés, les moyens les plus appropriés pour mener à bien la réorientation des activités de l'entreprise en France à horizon de deux années« , rapporte le ministère. Il a souligné que, dans le cadre de cette négociation (.), « la direction de HP France devait s'employer à réduire au maximum le nombre d'emplois supprimés à terme et à favoriser le redéploiement des salariés vers les activités d'avenir de HP« , selon la même source. Car le groupe entend réorienter son activité en France « vers les secteurs commercialement stratégiques » des « services informatiques aux clients » et du « développement de logiciels« , a rapporté M. Serafini au ministre. Le ministre « attend désormais de M. Serafini des signes tangibles de sa volonté de développer ses activités innovantes en France en accroissant ses investissements« , selon le communiqué. Gérard Larcher s'est également entretenu lundi de ce dossier avec Vladimir Spidla, commissaire européen à l'emploi, selon la même source. Le plan de suppression de HP a été vivement dénoncé en France autant par les syndicalistes que les élus. Le président Jacques Chirac a demandé que la Commission européenne soit saisie de ce dossier. Le premier ministre, Dominique de Villepin, avait évoqué le remboursement des aides publiques (cf. articles en référence).

Sur le même thème

Voir tous les articles Cloud

Livres Blancs #bigdata

Voir tous les livres blancs
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page