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Eric Antibi : « Le logiciel est dans les gènes de NetApp »

Après l'annonce de la nouvelle version de NetApp Clustered Data ONTAP, Eric Antibi, directeur technique chez NetApp, a répondu à nos questions.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Eric Antibi : « Le logiciel est dans les gènes de NetApp »

NetApp Clustered Data ONTAP 8.2 offre de nouvelles fonctionnalités de virtualisation du stockage en clusters et s'ouvre au SDS (Software-defined Storage).

La nouvelle version s'affiche certainement comme une étape intermédiaire pour le numéro deux mondial du stockage de données. (lire « NetApp Clustered Data ONTAP 8.2, en route pour le SDS »).

Entretien avec Eric Antibi, directeur technique chez NetApp.

Silicon.fr : Pourquoi NetApp Clustered Data ONTAP 8.2 marque-t-il une évolution de NetApp dans la notion de cluster ?

Eric Antibi : l'offre cluster de NetApp repose sur trois piliers. Le 'non disruptive opération' dans le but d'offrir l'infrastructure la plus robuste possible et de mettre en place une infrastructure sur laquelle la notion d'arrêt planifié disparaît. Ce qui correspond à un grand pourcentage des arrêts de service, avec parfois des attentes qui peuvent atteindre 6 mois à 1 an. Et qui dit opérations critiques, dit manipulation et dit risque !

Le second pilier est l'efficacité, qui est historiquement embarquée dans les baies NetApp. Le troisième est l'évolutivité de la plateforme. Évolutivité que l'on retrouve sur les plus petites configurations, comme jusque sur la plus grande. Le support 3.0 du SMB, pour l'hébergement des environnements Hyper-V, en est un exemple.

Comment cela se traduit-il ?

La non-disruptivité passe par l'usage des SVM (Storage Virtual Machine), qui prennent place sur l'hyperviseur et fonctionnent sur le même modèle que le déplacement des VM sur le serveur. Elle nous permet de libérer des ressources pour commissionner des services, ou encore de renouveler un contrôleur en le libérant, ou de faire de la réattribution des disques à chaud.

Concernant la qualité de service, nous fixons des seuils d'utilisation par SVM. Comment fixer et garantir l'isolation ? En fixant les seuils en IO/s ou en débit, soit sur une baise de stockage virtuel, soit sur un LUN.

L'efficacité passe par une nouvelle génération de backup, de snapshot, de réplication, de copie de snapshot pour une rétention complémentaire. Ce qui est nouveau, c'est quand nous portons l'efficacité sur la baie primaire avec SnapVolt.

Enfin, l'évolutivité passe par un ticket d'entrée plus abordable, une architecture d'entrée de gamme simplifiée, avec un seul noud alors qu'avant nous démarions à 2. Il n'y a pas d'interconnexion sur 1 à 3 nouds. Les performances sont en fonction des configurations, mais le SLA reste le même sur l'évolutivité.

Clustered ONTAP 8.2 est marqué par le SDS. Ce n'est cependant pas une nouveauté pour NetApp ?

En effet, le logiciel est dans les gènes de NetApp. Dans le Software-defined Storage il y a trois éléments :

  1. Les notions logicielle et virtuelle de la baie de stockage participent et simplifient la création de SVM (storage virtual machine) ;
  2. Nous devons être totalement indépendants du hardware, afin de jouer la carte de l'ouverture. Dans un même cluster, un noud NetApp avec une gateway de virtualisation Vseries sur un SAN hétérogène. La notion ONTAP Edge, ONTAP dans une VM VMware, pour banaliser le stockage. ONTAP en partie chez un client et chez un hébergeur de cloud, avec un accord mondial avec AWS qui permet de faire ce choix.
  3. Le self-provisioning des applications, c'est aussi dans les gènes de NetApp, avec forte intégration avec nos alliances et une forte intégration avec la couche OpenStack.

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