Ericsson se renforce dans l'infrastructure software defined
Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le
L'acquisition de la start-up PrimeNode permettra à Ericsson de se renforcer su le marché de la gestion des infrastructures de datacenters.
« NodePrime est la seule plate-forme de gestion de l'infrastructure disponible, conçue pour soutenir le commandement et contrôle de l'écosystème de l'ensemble des composants exploités aujourd'hui dans les datacenters. » C'est ainsi qu'Ericsson justifie son intention d'acquérir l'intégralité des technologies de NodePrime et ses salariés. Basée à San Francisco, la start-up a développé une solution qui permet aux centres de calculs de migrer vers les infrastructures «?hyperscale?» sur la base de leurs actifs en cours ou a venir. Et ainsi apporter aux sites de nouvelles ressources de calcul sans nécessiter de recours à de nouveaux équipements matériels ou emplacements physiques.
Une technologie que l'équipementier suédois connaît bien pour l'avoir intégrée à son offre Hyperscale Datacenter System 8000. Cette plate-forme logicielle offre l'audit, l'analyse et la configuration automatique des environnements hardware des datacenters. « Cela permet aux datacenters de devenir hyperscale et d'adopter une infrastructure distribuée, poursuit Ericsson.
Dans milliards de métriques dans une seule vue
De quoi faciliter la vie des fournisseurs de services dans la façon dont ils doivent construire leurs infrastructures. « Dès le départ, notre vision visait à transformer l'infrastructure en une seule entité où il est tout à fait possible de saisir la gestion des infrastructures hyperscale des datacenters grâce à la collecte de milliards de métriques associées dans une seule vue », explique James Malachowski, CEO et co-fondateur de NodePrime.
Avec NodePrime, Ericsson entend ainsi se renforcer son offre sur le marché du «?software-defined infrastructure?» (SDI) pour centres de calculs et éviter de laisser partir une pépite technologique à la concurrence. « NodePrime a un talent unique et le choix de l'intégrer à Ericsson était évident », assure Anders Lindblad, vice-président responsable de l'unité Cloud & IP chez Ericsson. Une division que rejoindront les effectifs et technologies de la start-up californienne. Payé comptant, le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.
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