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Face à Microsoft et Broadcom, le CISPE structure un observatoire européen

Avec l'assentiment de l'UE, le CISPE met sur pied un organe qui supervisera notamment les engagements de Microsoft en matière de concurrence cloud.

Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
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Face à Microsoft et Broadcom, le CISPE structure un observatoire européen
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Approuvé par Margrethe Vestager ? Le CISPE insiste en tout cas sur l'implication de l'intéressée dans la création d'ECCO.

L'association de fournisseurs cloud gère cet organe "à gouvernance indépendante" censé examiner la concurrence sur le marché du cloud en Europe.

On nous présente ECCO (European Cloud Competition Observatory) comme un "élément-clé" de l'accord entre le CISPE et Microsoft.

Dans le cadre de cet accord officialisé en juillet, le CISPE a accepté de retirer la plainte qu'il avait déposée contre Microsoft en novembre 2022 auprès de la Commission européenne. Il dénonçait les barrières - techniques et tarifaires - que le groupe américain aurait posées à l'utilisation de ses logiciels sur des clouds concurrents.

En contrepartie à ce retrait de plainte, Microsoft a notamment promis de décliner son offre Azure Stack HCI en une édition "for Hosters" spécifique aux CSP européens. Le CISPE lui a donné 9 mois pour matérialiser cet engagement. Délai au-delà duquel il redéposera plainte si nécessaire.

ECCO se focalisera initialement sur le contrôle du respect de cet engagement. Des associations européennes représentatives de clients (le CISPE cite le Cigref et son homologue belge Beltug) y contribueront en tant qu'"observateurs".

Microsoft lui-même "fera partie" d'ECCO, nous annonce-t-on. Un sommet doit se dérouler en décembre à Redmond (où se trouve son siège social) et donner lieu à la publication d'un rapport. D'autres sont censés suivre en février et avril 2025.

ECCO suivra "d'autres géants du logiciel". En première ligne, Broadcom, que le CISPE a dans le collimateur. Il l'accuse de "[prendre] le secteur en otage" en abusant de la "position dominante" de VMware sur le marché de la virtualisation. Et demande à l'UE de le soumettre au DMA (législation sur les marchés numériques) en tant qu'opérateur de plate-forme "essentielle".

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