Google Cloud lâche du lest sur les frais de sortie
Finis les frais de sortie chez Google Cloud ? Le groupe américain vient de faire une annonce dans ce sens. Cela ne vaut toutefois que pour un cas bien précis et dans des conditions spécifiques.
Pour en bénéficier, il faut quitter intégralement Google Cloud (résiliation de contrat). Et avoir souscrit le niveau de service réseau Premium.
Ne sont concernés que les transferts depuis les sources suivantes : BigQuery, Cloud Bigtable, Cloud SQL, Cloud Storage, Datastore, Filestore, Spanner et Persistent Disk.
Il y a une procédure particulière à suivre. Elle implique la soumission d’un formulaire… et sa validation par Google Cloud. Une fois le projet de migration validé, le client a 60 jours pour l’effectuer. Ensuite et seulement ensuite, il peut résilier son contrat. Les frais de transfert sont répercutés sous forme de crédits sur l’ultime facture.
En toile de fond, l’intérêt croissant des régulateurs pour les frais de sortie. L’Autorité de la concurrence, en particulier, s’en inquiète. Elle en a fait part l’an dernier dans un avis sur le secteur du cloud.
Son homologue britannique a ouvert, en octobre dernier, une enquête sur le marché du cloud public d’infrastructure. La question des frais de sortie en est un des grands axes.
En France, la projet de loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique), actuellement en commission mixte paritaire, aborde aussi le sujet. En l’état, son article 7 bis interdit aux fournisseurs de facturer des frais de transfert de données supérieurs aux coûts supportés et liés directement à ce changement.
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