IBM France annonce au moins 825 suppressions de postes
Cela fait plusieurs mois que les rumeurs de restructuration de la filiale française d'IBM circulaient. Big Blue a en effet entrepris depuis plusieurs moins de réduire ses effectifs dans ses divisions.
Cette fois, le couperet est tombé: la CFDT d'IBM-France, premier syndicat du groupe informatique, a indiqué dans un communiqué, à l'issue d'un comité central d'entreprise, que la direction avait confirmé une restructuration, avec « plus de 825 suppressions d'emplois » prévues d'ici fin 2005 sur un total d'environ 11.000 postes. Avec « les externalisations en cours, ce sont près de 1.000 emplois en cours de suppression chez IBM d'ici la fin de l'année », poursuit la CFDT. Dans un document de la direction cité par la CFDT, la direction explique que « l'ensemble du projet nécessaire à l'adaptation d'IBM-France à ses nouveaux enjeux entraînerait un total de suppression de 769 postes ». Mais, selon la CFDT, « le plan prévoit que sur 106 personnes dont le détachement à IBM Europe va prendre fin, seuls 80 à 90 employés seraient reclassés, soit un déficit d'emplois de 16 à 26 ». « Enfin, 40 salariés d'IBM-France travaillant pour IBM Eurocoordination pourraient voir leur fonction partiellement, voire totalement disparaître, ce qui correspondrait à la suppression de 40 emplois », poursuit la CFDT, toujours en citant le document de la direction. Les précédentes estimations de la centrale syndicale tablait sur 1.000 à 2.500 suppressions. IBM France continue donc sa lente descente aux enfers. En quinze ans, les effectifs ont été divisés par plus de deux (de 24.000 à 11.000). Les conditions de rémunération se sont dégradées (-1% par an depuis 10 ans selon les syndicats), les augmentations générales ont été supprimées, la prime de fin d'année a été réduite et la participation est inexistante depuis 15 ans.
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