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IBM SolutionsConnect 2013 : « Nous devons repenser les process »

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Cette première journée d'IBM SolutionsConnect 2013 s'est ouverte sous le signe de la convergence de la mobilité, du cloud et du big data, pour « réinventer le business ».

Chargé d'ouvrir l'édition 2013 d'IBM SolutionsConnect, Ambuj Goyal, directeur général de la division IBM System Storage & Networking, a lancé la plénière de ces trois jours sur le thème de l'entreprise en mouvement. Par mouvement, IBM entend la transformation de l'entreprise et de son modèle économique par les réseaux sociaux, la mobilité, le big data et le cloud.

La donnée est partout.

« Nous ne voulons pas parler cloud ou big data, mais exploitation de la donnée, de sa valeur et de son économie, a lancé Ambuj Goyal. Pensez qu'à chaque projet ou produit, les données seront utilisées. C'est la Smarter Planet. La question est : comment le business peut tirer profit de cette économie ? »

La réponse est double. D'abord, elle est à chercher dans la diversité de l'offre d'IBM et de son portefeuille de solutions. A chaque problématique, le géant de l'informatique se fait fort de trouver une solution. Mais cela ne suffit plus, car face aux infrastructures traditionnelles apparaissent de nouvelles infrastructures, principalement cloud, avec leurs opérateurs.

« Nous devons nous assurer que tout ce qui est créé dans le traditionnel soit disponible dans le nouveau modèle, via des API. Mais c'est difficile à orchestrer. Les architectures traditionnelles vont continuer, mais vont afficher de nombreux changements. Nous avons des plans pour faire tout cela. »

Mobile First

« La convergence du mobile, du cloud et du big data réinvente le business, nous devons repenser les process », nous a affirmé Jerry Cuomo, le CTO WebSphere, qui constate que « C'est la première année où nous voyons les résultats de la convergence. »

Dans sa réflexion, le cofondateur de la plateforme applicative, devenue au fil des temps la solution d'intégration d'IBM, place le mobile en tête de ses actions. L'idée est simple : le mobile dans sa forme smartphone ou tablette impose de revoir les processus, de « réduire la part de l'IT (dont la complexité se cache dans la couche de virtualisation de l'infrastructure et qui se rattrape sur les volumes !) afin de créer de nouvelles opportunités », et de « penser à interagir avec l'utilisateur final ». C'est ce qui chez IBM s'appelle le 'system of interaction'.

Le financement mobile de IBM Global Financing

« On n'est jamais si bien servi, que par soi-même », affirme l'adage. Qui vient se vérifier avec la nouvelle application mobile de la division financement d'IBM. Mettant en application le concept de Mobile First évoqué ci-dessus, ce nouveau service permet à un partenaire d'IBM de simuler un projet de financement de 5 000 à 500 000 euros, jusqu'au contrat si le prospect est identifié (scoring), sur une tablette ou un smartphone, iOS, Android ou Blackberry.

Pour Annie Bellot-Gurlet, à la tête d'IGF France, l'avantage de la solution mobile est très clair : disponible aux États-Unis depuis 2012, et en France aujourd'hui, l'application mobile de financement augmente le ratio gagnant de 36 %. A savoir qu'il favorise la signature du contrat en accélérant la négociation. La mobilité, qui prend appui sur le cloud, s'est installée au cour financier du business d'IBM.

Générer l'interaction

Il ne s'agit pas seulement de construire l'application, mais de générer l'interaction. Et c'est là, par exemple, que le big data impose sa valeur par sa capacité à évaluer des quantités de données qui deviennent phénoménales. Ce que confirme Ambuj Goyal : « Nous avons évolué dans le stockage avec nos produits traditionnels, que nous faisons évoluer vers l'analytique et l'efficacité. »

Un bémol dans ce discours séduisant, la sécurité ! C'est un domaine finalement aussi nouveau que les supports de la mobilité, sur lequel Jerry Cuomo, que nous avons interpellé, reconnait explicitement : « nous savons sur la sécurité, mais nous apprenons. ». Il nous a cependant apporté des éléments de réponse en évoquant la construction des solutions sur des protocoles ouverts et l'importance des DevOps - la méthode de développement qui a le vent en poupe - pour développement, mais également et surtout pour les tests en continuité.

Et Ambuj Goyal de conclure sur la philosophie d'IBM, qui est « d'évoluer vers la commodité de la donnée. C'est le focus de notre innovation. Pensez infrastructure. »

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