IBM : premières retombées pour le groupement OpenPower
La semaine passée, IBM a levé le voile sur sa première génération de serveurs à base de processeurs Power8. Des machines qui seront disponibles au cours de l'été (voir « IBM lance la vague des puces Power8 à l'assaut du Big Data »).
Les partenaires de la Fondation OpenPower en profitent pour présenter leurs premières offres dédiées à ces 'serveurs ouverts'. Des solutions qui exploitent en grande partie le très véloce bus CAPI, l'une des nouveautés qui accompagnent le Power8.
GPU, FPGA, RDMA
Nous trouvons en premier lieu Nvidia, qui a présenté un framework Java capable d'exploiter la puissance de ses GPU sur plate-forme Power. Un élément stratégique pour le Big Data analytique, Hadoop étant écrit en Java.
Autre annonces, celles d'Altera et Xilinx, qui vont proposer des FPGA sur bus CAPI, lesquels permettront d'obtenir des gains très intéressants pour les applications financières : x200 sur la méthode Monte-Carlo. Mais également x35 sur du traitement NoSQL.
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Enfin, Mellanox annonce de gros gains sur les tâches NoSQL (et sur le clustering) via la technologie RDMA (Remote Direct Memory Access), qui permet d'accéder directement à la mémoire centrale d'un ordinateur via son adaptateur réseau.
Créer une rupture technologique
Il est fort peu probable que le Power8 s'impose seul face aux puces x86 d'Intel et AMD. De fait, malgré ses qualités, il reste onéreux et ne sera pas accessible au sein de serveurs économiques.
Via la Fondation OpenPower, IBM tente donc de jouer la carte de l'avantage technique. Certes les serveurs Power sont chers, mais si les accélérateurs offerts par les partenaires de Big Blue permettent de proposer une puissance de traitement égale à celle de plusieurs dizaines de serveurs x86, l'ensemble de l'offre (Open)Power devient alors nettement plus attractif en termes de coût.
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