IDG France et VNU France: le divorce
L'information est un mini-tremblement de terre dans le secteur de la presse informatique. Il y a deux mois, les filiales françaises de VNU (PC Direct, Science et Vie Micro.) et d'IDG (le Monde Informatique, Distributique, Réseaux & Télécoms) annonçaient leur fusion. Objectif: contrer la puissance du groupe Test, le leader du marché avec notamment O1 Informatique. Mais le mariage n'aura pas duré. Selon nos sources et
la Tribune, les deux groupes ont finalement décidé de reprendre leur liberté. La société communue créée à cet effet -IT Media- n'a plus de raisons d'être. Les causes de la rupture sont vagues et n'ont d'ailleurs pas été communiquées. Il semble que les deux groupes n'ont finalement pas réussi à se mettre d'accord sur les budgets du prochain exercice fiscal, discussions qui ont fait ressortir des divergences stratégiques. Déjà chahutés lors de l'annonce de ce mariage (et de ses conséquences sociales), les salariés des deux groupes, qui venaient de se réinstallés à Puteaux, sont aujourd'hui dans l'expectative la plus totale. Par ailleurs, les deux groupes qui avaient commencé à mettre en place des offres publicitaires communes se retrouvent aujourd'hui concurrents. Des changements brutaux qui risquent de refroidir les annonceurs, à l'heure où la conjoncture de cette rentrée s'avère des plus délicate pour la presse « papier ». La presse magazine informatique a connu son âge d'or à la fin des années 80 et au début des années 90. Depuis quelque temps, face à un marché publicitaire toujours plus contracté, les groupes de presse ont imaginé diverses stratégies pour rebondir. Ce projet de fusion, louable en théorie, n'a pas réussi à se mettre en place.
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