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L'Etat se désengage encore de France Télécom

Entre 6% et 8% du capital de l'opérateur seront cédés. L'Etat passera sous la barre des 35%. L'opération pourrait rapporter environ 4 milliards d'euros

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Petit à petit, l'Etat poursuit son désengament de France Télécom. A la recherche urgente d'argent frais, le gouvernement, par la voix du Ministère des Finances, a annoncé avoir engagé dimanche la cession de 6% du capital de l'opérateur France Télécom et cette part pourra être portée jusqu'à 8%.

Au terme de ce placement, qui prend la forme d'un placement institutionnel accéléré, l'Etat détiendra entre 33 et 35% du capital de l'opérateur, selon le nombre d'actions effectivement cédé, précise le communiqué. Le prix de vente des actions varie dans une fourchette de 22,50 euros à 22,85 euros ce qui pourrait rapporter environ 4 milliards d'euros à l'Etat, ont indiqué lundi des courtiers sur le marché boursier. Rappelons qu'en septembre dernier, le gouvernement avait vendu une tranche de 10,85% du capital de France Télécom pour 5,1 milliards d'euros, faisant passer sa participation sous le seuil symbolique des 50%, ce qui a fait basculer l'opérateur historique dans la catégorie des entreprises privées. Les syndicats n'ont pas manqué de critiquer ce nouveau désengagement de l'Etat. « Quel sera l'avenir de l'entreprise? Plus la part de l'Etat baisse, plus nous sommes inquiets pour l'emploi », s'inquiète René Ollier, secrétaire général de la fédération PTT du syndicat Sud. « Tout ça n'est bon ni pour le service public, ni pour le droit à la communication, ni pour le développement industriel », a déclaré à l'AFP Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la fédération CGT des PTT.

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