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Le CNES confie son informatique et ses réseaux à Steria et Thales

Un contrat d'infogérance sur 5 ans en bonne et due forme. Il couvre toute l'infrastructure du système d'information du Centre National d'Etudes Spatiales, notamment à Toulouse: l'infrastructure informatique, les réseaux et les télécoms. Montant du contrat: 80 millions d'euros

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Le CNES confie son informatique et ses réseaux à Steria et Thales

Le CNES a choisi d'externaliser la gérance de son infrastructure informatique, réseaux et télécommunications avec un binôme: Thales et Steria.

Cette externalisation permettra au Centre National d'Etudes Spatiales « de se concentrer sur son c?ur de métier« . Le CNES « bénéficiera de l'expérience en mutualisation des moyens informatiques du groupement. » Le contrat concerne les principaux sites: Toulouse, Aire-sur-Adour, Evry et Paris. Il couvre à peu près tout: -le support aux utilisateurs (service 'desk' et les services de proximité pour 65.000 appels par an pour environ 2.500 agents CNES), -la maintenance matérielle et logicielle (650 serveurs, 6.000 stations et postes de travail), -l'exploitation et l'administration des moyens informatiques, réseaux et télécommunications, -la gestion du pôle éditique. La transition organisationnelle et technique est prévue dans des délais très courts: les prestataires se sont engagés à fournir le service à compter du 1er juillet 2006. Une centaine de personnes du nouveau consortium d'infogérance Thales+Steria sont concernées; elles seront localisées, en grande partie, dans des locaux proches du CNES à Toulouse. Les discussions avec le personnel, pour la reprise des contrats, sont en cours [en application du fameux article L122.12 du code du travail qui, pour rappel, date des années 50]. Pas d'autres précisions pour le moment. Le montant du contrat s'élève à 80 millions d'euros sur les 5 ans à venir à compter du 1er juillet 2006. Deux partenaires de poids

Le CNES aurait pu choisir EDS ou autres. Il a préféré un consortium, ou binôme, où l'on ne sait pas qui tient les rênes, sauf à deviner que Thalès, dans le communiqué, est cité devant Steria. Steria, il est vrai, ne manque pas de références après 35 ans d'expérience sur le terrain des grands projets. Expert en conseil et en intégration de systèmes et en services d'infogérance, cette société de services se définit comme « l'opérateur global de services informatiques des entreprises et des administrations européennes« . Avec 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires pour 9.000 collaborateurs, il figure parmi les 10 premiers groupes de services informatiques en Europe, après avoir digéré l'activité 'Services' de Bull en Europe. Steria est coté en bourse, où ses salariés détiennent 24% du capital. Thales se définit comme « leader mondial de l'électronique et des systèmes« . Il intervient sur les marchés de la défense, de l'aéronautique et de la sécurité, avec une offre globale de services, dans des activités civiles et militaires. Il compte plus de 20.000 chercheurs de haut niveau, Thales constitue une capacité unique en Europe pour créer et déployer des systèmes d'information critiques. Fort de 60.000 personnes dans cinquante pays, Thales a enregistré en 2005 un chiffre d'affaires de 10,3 milliards d'euros et un carnet de commandes record de plus 20 milliards d'euros. Sa division Services a réalisé 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires (dont 1,2 milliard hors activités Thales) en 2005.

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