Le marché de la virtualisation des serveurs à son apogée
Publié par Jacques Cheminat le | Mis à jour le
Le marché de la virtualisation des serveurs x86 a atteint un pic souligne Gartner et pour la première fois une baisse des ventes de licences.
La virtualisation des serveurs x86 est au sommet de sa gloire, reconnaît Gartner. Le cabinet livre une étude sur ce marché qui devrait atteindre en 2016, 5,6 milliards de dollars. Soit une augmentation de 5,7% par rapport à 2015. Un pinacle qui n'est pas à mettre au crédit des ventes de licences. En effet, pour la première fois ces ventes vont baisser depuis une dizaine d'année où la virtualisation à commencer à décoller. La croissance du marché sera donc de plus en plus portée par les revenus issus de la maintenance.
Les analystes constatent une différence entre les grandes entreprises où le marché est stable depuis 2 ans. Par contre, sur les petites structures avec un budget IT moindre, Gartner constate un recul de l'usage de la virtualisation pour les serveurs au moins jusqu'en 2017.
Un marché mature et l'arrivée d'autres technologies
Des indicateurs qui poussent Michael Warrilow, directeur de la recherche chez Gartner, à indiquer que « le marché a grossi et mûri rapidement au cours des dernières années avec de nombreuses entreprises qui ont des taux de virtualisation des serveurs qui dépassent 75%, un fort taux de pénétration ».
Sans surprise, VMware contrôle une grande partie du marché de la virtualisation des serveurs. Mais Microsoft a réussi (parfois avec l'aide de VMware et sa fameuse vTax) à se faire une place à travers son offre Hyper-V. Il ne faut pas oublier Citrix, Oracle, Red Hat, ainsi que des acteurs chinois qui progressent.
La virtualisation des serveurs x86 est cependant confrontée à la concurrence d'autres technologies. Le Gartner cite par exemple les conteneurs, le Cloud computing, les systèmes hyperconvergents qui s'appuient sur du Softwate Defined. Gartner voit aussi un autre phénomène poindre, la « physicalisation » des serveurs. C'est-à-dire que les entreprises choisissent des serveurs sans logiciel de virtualisation.
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