Recherche

Les Estoniens pionniers baltes de la banque en ligne

Banque et impôts : les Estoniens font tout en ligne. Le fruit de l'investissement des banques, mais également d'une politique gouvernementale ambitieuse

Publié par le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Les Estoniens pionniers baltes de la banque en ligne

72% des Estoniens gèrent leurs comptes bancaires en ligne, explique

la Tribune du 25 janvier 2006. Leurs pratiques sont très avancées dans ce petit pays parsemé de 700 points d'accès publics. Même si 32% seulement des familles sont connectées à Internet. Et, par exemple, les clients de SEB, l'une des banques principales, peuvent effectuer leurs transactions par téléphone mobile, via Wap. Mieux, ce système bancaire sophistiqué se marie avec une e-administration à faire pâlir d'envie Bercy. Depuis 2003, les contribuables confirment par Internet une déclaration en ligne pré-remplie, poursuit le quotidien économique. Et, en cas de trop-perçu, l'e-administration reverse la somme directement sur le compte bancaire du contribuable. Petit tigre numérique Ce n'est pas par hasard. L'adae, l'agence pour le développement de l'administration électronique en France, soulignait la forte informatisation de ce petit état de 1,4 million d'habitants. En 1995, par exemple, l'administration estonienne lançait l'opération « bon du tigre », pour connecter écoles et universités à internet. Et depuis 2000, le pays consacre 1% de son budget au développement de ce secteur, soit l'équivalent du budget consacré à la culture en France. De plus, la signature numérique est en vigueur depuis cette même date. En parallèle, la proximité de la Finlande a facilité le développement des infrastructures téléphoniques et mobiles, ainsi que l'arrivée de banques scandinaves, qui, trouvant un terrain favorable, ont diffusé leurs pratiques on line. Un mélange fertile.

Sur le même thème

Voir tous les articles Cloud

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page