Les résultats trimestriels d'IBM déçoivent la Bourse
Le résultat net s'annonce pourtant en (petite) augmentation par rapport à l'an dernier, même période: 1,41 milliard de dollars (contre 1,36 milliard). Mais c'est moins que ce qu'avaient prévu les milieux boursiers. La direction explique ce repli en raison de »
difficultés à boucler des contrats cruciaux. » Dans un communiqué qualifié « d'inattendu », par l'agence Reuters Estimates, le numéro un mondial de l'informatique a annoncé un bénéfice légèrement en retrait Les analystes anticipaient un bénéfice de 90 cents par action, et non 85, en incluant les dépenses liées aux stock-options.. Les ventes trimestrielles n'ont augmenté que de 3% à 22,9 milliards de dollars contre 22,2 milliards un an plus tôt, soit beaucoup moins que la fourchette de prévisions de 23,20 à 23,78 milliards. Le revenu des activités conservés dans le matériel informatique a stagné à 6,7 milliards de dollars, soit une baisse de 2% après effets de changes, pénalisé par une chute de ses ventes de serveurs. Il y a un an, son chiffre d'affaires avait augmenté de 16%. Le CA des serveurs a chuté de 16%, alors qu'il avait bondi de 34% au premier trimestre 2004. IBM a précisé que son chiffre d'affaires avait baissé de 5% au premier trimestre en Allemagne, en Italie, en France et au Japon réunis, contre une progression de 3% pour le reste du monde. « Après un bon démarrage, nous avons eu des difficultés à boucler des transactions au cours des dernières semaines du trimestre », explique dans un communiqué Sam Palmisano, PDG du groupe. Il explique la contre-performance du groupe par « des conditions économiques médiocres » dans certains pays et à des difficultés au sein de la division Global Services, qui représente plus de la moitié du chiffre d'affaires total d'IBM. Le chiffre d'affaires d'IBM Global Services, branche de services techniques et de conseil, a augmenté de 6% à 11,7 milliards de dollars au premier trimestre, contre un peu plus de 10% au cours des derniers trimestres. IBM a signé pour dix milliards de dollars de nouveaux contrats de services, soit près d'un milliard de moins que ce que certains analystes attendaient.
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