Les ventes de PC sont toujours à la hausse
»
Le recours à des moyens modernes d'encaissement par les ordonnateurs du service public local constitue un objectif important » a déclaré Charles Simonnet, responsable du pôle moyens de paiements au Minefi, le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie. C'était le 26 septembre, lors du colloque » Les TIC, outils de la conduite du changement dans les collectivités territoriales « , organisé par la mission Ecoter, espace d'échange sur le développement des systèmes de communication et d'information dans les collectivités territoriales. Baisse des coûts Et les enjeux sont de taille. Il s'agit, en effet, explique Charles Simmonet, de répondre aux attentes des utilisateurs, qui sont fortes. 60% des clients d'EDF paient leur facture par prélèvement automatique, contre 10% pour les usagers de cantines scolaires. Du reste, l'enjeu est également celui de la modernisation. Car, non seulement l'automatisation de l'encaissement fait baisser le coût de ce dernier, mais, en plus, le recouvrement se fait mieux. Néanmoins, a-t-il rappelé, les conséquences sur les systèmes d'information peuvent se révéler gigantesques. Cela a été le cas, par exemple, pour la constitution de compte fiscal unique. Et ce, d'autant que les nouveaux moyens de paiements ne font que se rajouter à ceux qui existent déjà. Paiement en ligne à Saint Germain en Laye La mairie de Saint Germain en Laye n'a pas reculé devant l'ampleur du projet. Depuis janvier 2005, raconte son représentant, la ville s'est dotée d'une régie centralisée, qui facture l'ensemble des prestations scolaires, des résidences du troisième âge ou de la petite enfance. Et ce, depuis janvier 2005. Aujourd'hui, cette plate-forme émet 2500 factures par mois, et 30% des familles ont choisi le prélèvement automatique. Et le temps gagné est exploité pour faire le suivi des impayés, relancer les mauvais payeurs. Mieux, la mairie entend proposer le paiement en ligne dès janvier prochain. Parcmètres et restau U Mais il existe d'autres usages pour lesquels le paiement électronique se diffuse. Ainsi, » Moneo équipe la moitié des parcmètres en France « , rappelait Olivier Méric, directeur général du fournisseur en solutions de paiement. La moitié des Crous, les centres régionaux des ?uvres universitaires et scolaires, également, ont signé.A Paris, Bordeaux ou Grenoble, par exemple, les étudiants n'achètent plus de tickets de Restau U. Ils sortent leur carte. » Les coûts de gestion ont été divisés par quatre, et les étudiants disposent d'un service plus souple, puisqu'ils charger la somme qu'ils souhaitent sur la carte, et quand ils veulent « , explique Olivier Méric.
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