OpenShift 4.3 : sécurité renforcée sur la voie du cloud hybride
Déployer des clusters avec des équilibreurs de charge isolés du réseau Internet ? OpenShift le permet désormais sur AWS, Azure et GCP.
La dernière version (4.3) de la plate-forme de conteneurs, basée sur Kubernetes 1.16, apporte d'autres avancées dans le domaine du cloud hybride. Notamment la possibilité de mettre en place, sur ces trois mêmes plates-formes, des clusters au sein de VPN et de VPC existants (ainsi que sur leurs sous-réseaux).
Ces nouveautés s'accompagnent d'un renforcement de la sécurité. Avec en particulier :
- Intégration du chiffrement FIPS 140-2 niveau 1
Le paquet go-toolset permettait déjà, depuis quelques mois, de faire appel à une bibliothèque FIPS sur Red Hat Enterprise Linux. Cette fonctionnalité est maintenant intégrée à OpenShift. - Prise en charge du chiffrement d'etcd, la base de données clé-valeur utilisable comme mémoire de sauvegarde pour les clusters.
- Possibilité d'utiliser NBDE (chiffrement de disques sur machines virtuelles et physiques sans avoir à entrer un mot de passe à chaque démarrage). Et ainsi, entre autres, d'automatiser l'activation à distance des volumes LUKS.
Le cloud hybride avec NooBaa
Parallèlement à OpenShift 4.3, Red Hat rend disponible la v4 de son système de stockage logiciel OpenShift Container Storage.
Il y intègre la technologie de l'entreprise israélienne NooBaa, acquise fin 2018.
Sous le nom Multi-Cloud Object Gateway, la technologie en question apporte une couche d'abstraction destinée à favoriser la portabilité des données entre clouds.
OpenShift Container Storage 4 progresse par ailleurs sur la rapidité de création de volumes persistants.
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Red Hat fait la jonction avec Rook pour l'orchestration de ces voumes et avec Quay pour faciliter la recherche de vulnérabilités dans les images de conteneurs.
Photo d'illustration © Red Hat
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