Près de la moitié des réseaux IT sous surveillance manuelle
Malgré la complexité grandissante des architectures informatiques, un sondage commandé par Emulex nous apprend que près de la moitié (45%) des équipes informatiques en Europe et aux États-Unis continuent de surveiller manuellement la performance de leurs réseaux. La bonne nouvelle c'est qu'ils sont aujourd'hui une majorité à avoir adopté des outils de surveillance automatisé. Mais ce taux relativement élevé de «?travailleurs manuels?» n'est probablement pas étranger aux 77% des responsables sécurité sondés qui avouent s'être trompés dans la détection, et leur rapport, des incidents de sécurité ou réseau.
Conflits au sein des divisions informatiques
Ce n'est pourtant pas faute de disposer des budgets adéquats?: 51% des départements IT sondés dépenseraient plus d'un million de dollars par an dans l'infrastructure réseau et sa sécurisation. Et 16% d'entre eux disposent de plus de 5 millions de budget chaque année.
Il n'en reste pas moins que le manque de visibilité sur l'origine des incidents provoque des conflits au sein des divisions informatiques. Pas moins de 79% des entreprises interrogées font face à des événements réseaux attribués à tort à des départements informatiques qui y sont étrangers. Lesquels perdent à leur tour un temps précieux à démontrer leur «?innocence?». Un temps qui pourrait évidemment être consacré à des tâches plus constructives.
Augmentation du nombre des incidents
L'étude menée par les services d'Emulex, fournisseur de solutions de performance réseau, auprès de 547 professionnels interrogés au printemps 2014 nous apprend également que 73% des responsables ont confirmé qu'ils avaient été incapables de résoudre certains événements réseau, qu'ils sont 83% à avoir vu augmenter le nombre d'incidents, que 81% ont fait face à une brèche de sécurité dont 27% ont été découvertes manuellement au hasard des recherches et rapports d'utilisateurs. Et combien sont restées dans l'ombre??
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