Radio numérique : pas moins de 358 candidatures
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Beaucoup de radios associatives sont sur les rangs
La radio numérique attise les convoitises. Comme prévu, le CSA (Conseil supérieur de l'Audiovisuel) a réceptionné les dossiers de candidature des groupes et des stations qui souhaitent se lancer sur ce nouveau marché.
358 candidatures ont été déposées ! La moitié d'entre elles (158) concerne la catégorie « radios associatives ». Le reste se destine aux catégories réservées aux différentes radios commerciales. Cet appel à candidatures doit permettre de couvrir 19 zones géographiques, soit 30% de la population. « Une étape critique a été franchie », s'enthousiasme Rachid Arhab, membre du CSA chargé de la radio numérique.
La sélection aura lieu en mars prochain et les premières émissions en numériques pourront être diffusées à la fin 2009.
Rappelons qu'en 2009, le basculement annoncé de l'analogique au numérique libérera un grand nombre de fréquences. Le passage vers une radio numérique entraînera une série de changements.
En plus d'une qualité sonore améliorée (en théorie), les auditeurs pourront recevoir sur leurs postes des informations relatives aux titres diffusées à l'antenne, notamment grâce à la technologie le T-DMB pour terrestrial digital multimedia broadcasting,la technologie soutenue par NRJ et, entre autre, RTL. Le numérique autorisera également la présence de plusieurs stations sur une seule fréquence.
Malgré tout, pour pouvoir bénéficier des nouveaux services de la radio numérique, les auditeurs devront s'équiper de nouveaux récepteurs. Les fêtes de fin d'année devront permettre aux fabricants d'inonder le marché. Toutefois, l'adoption de cette nouvelle technologie, subordonnée à l'achat de nouveaux équipements, devrait s'étaler sur de nombreuses années.
Pour les stations de radio, le basculement devrait entraîner un surcoût temporaire. En effet, les stations devront émettre en analogique et en numérique, sans bénéficier de recettes publicitaires supplémentaires. Les stations, conscientes de la situation avaient sollicité un crédit d'impôt. Le gouvernement s'y était refusé.