Récap 2008 : Asus lance la mode des ?netbooks?
Avec son Eee PC, Asus n'a pas seulement lancé un produit populaire, mais a carrément créé un nouveau segment de marché ; celui des ordinateurs ultraportables à bas coût. Le but initial était de proposer un ordinateur portable économique, compact et communiquant. Le succès de ce produit a été immédiat, certains opérateurs n'hésitant pas à le proposer enbundleavec des offres 3G.
Conçu pour être le complément d'un ordinateur classique, le netbook a rapidement gagné en confort, avec l'apparition de modèles pourvus d'un écran de plus grande taille. Le marché semble alors se stabiliser autour de ces nouvelles caractéristiques : un écran de 9 ou 10 pouces, pour un produit léger, communiquant et stockant ses données sur un disque Flash.
Devant le succès de ce concept, Asus a été suivi rapidement par les autres constructeurs, dont Hewlett Packard, Lenovo, Fujitsu Siemens, Dell, Samsung, et même Toshiba.
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Maxi PDA ou mini PC ?
Linux - qui équipait le premier Eee PC - n'a pas seulement été choisi pour le coût de sa licence, mais aussi tout simplement parce que Windows Vista n'est pas adapté aux machines disposant de caractéristiques aussi limitées. Sentant le vent tourner, Microsoft prolonge la disponibilité de Windows XP pour ce segment de marché. dans l'attente de Windows 7.
Un netbook sous Windows ? Nous pouvons nous demander ce qu'il reste aux ultraportables classiques, d'autant plus que Dell réduit encore le fossé qui sépare ces deux mondes, avec son Inspiron Mini 12.
Toutefois, un autre marché se dessine avec l'apparition de machines aux caractéristiques très réduites. Reprenant la fiche technique des premiers Eee PC (écran de 7 pouces, peu de mémoire vive et processeur limité), ces nouveaux produits se veulent encore plus économiques. Ils abandonnent toutefois Windows XP au profit de versions embarquées de Linux ou de Windows CE.
Processeurs : Intel, VIA. ou ARM ?
Les premiers netbooks d'Asus adoptaient un processeur Intel Celeron, un modèle économique. D'autres constructeurs ont préféré opter pour le VIA C7, un composant mieux adapté aux machines de faible consommation.
Intel a cependant rapidement répliqué avec la sortie de l'Atom. Compact et économique en ressources, cette puce connait un large succès dans le domaine des netbooks. Malheureusement, ce succès est tel que l'Atom est en rupture de stock quasi permanente. Ceci explique pourquoi Asus multiplie les modèles, pourvus alternativement d'un Atom ou d'un Celeron.
VIA Technologies aurait pu tirer largement son épingle du jeu. La compagnie a d'ailleurs proposé undesignde référence très sexy. Malheureusement, le C7 est un processeur qui manque de 'pep'. Avec le Nano, les performances sont au rendez-vous. Reste le problème de sa disponibilité.
Notez qu' ARM et les fondeurs de processeurs chinois sont en embuscade, avec des produits plus économes en ressources ou moins coûteux. Ces puces équiperont toutefois plutôt des machines de la catégorie des « super PDA ».
Aujourd'hui, toutes les pièces sont donc en place pour que le bras de fer entre les constructeurs, les fondeurs de processeurs et les éditeurs d'OS continue en 2009.
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