Safran finit par céder Sagem Communications
C'est fait. Safran, le groupe né il y a plus deux ans de la fusion entre l'électronicien Sagem et le motoriste aéronautique Snecma, commence à faire le ménage dans ses activités. Première décision attendue depuis plusieurs mois, la cession de Sagem Communications, une des deux composantes de la branche télécommunications.
Cette branche, qui englobe les terminaux haut débit, les décodeurs de télévision numérique ou encore des télécopieurs, va être cédée au fonds d'investissements américain Gores Group pour une valeur d'entreprise de 383 millions d'euros.
Sagem Communications emploie 6.500 personnes pour un chiffre d'affaires 2006 de 1,3 milliard d'euros (proforma).
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Safran précise précise dans un communiqué avoir engagé des négociations exclusives avec la société de capital investissement californienne, qui deviendra actionnaire majoritaire de Sagem Communications et sera rejoint par des actionnaires minoritaires, parmi lesquels Safran lui-même et un « groupe important » de salariés (cadres, FCPE salariés).
« Nous avons recherché une solution qui assure le meilleur des avenirs à Sagem Communications et à ses salariés, et qui préserve les intérêts de ses clients comme des actionnaires de Safran. The Gores Group nous a donné les meilleures garanties de ce point de vue », déclare Jean-Paul Herteman, président du directoire de Safran dans le communiqué.
Pour autant, cette première cession était la plus facile à réaliser car Sagem Communications est rentable. La deuxième branche de l'activité télécommunications, Sagem Mobiles, pose beaucoup plus de problèmes. Déficitaire, plombant le groupe, la division mobile a perdu 39% de chiffre d'affaires depuis les neuf premiers mois de l'année.
Le marché attend donc une cession prochaine de cette activité. En 2006, le groupe n'a vendu que 17,2 millions de mobiles.
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