Sofinco, filiale du Crédit Agricole, externalise ses applicatifs
Sofinco, filiale de Crédit Agricole, spécialiste du prêt et crédit à la consommation, s'est déclaré satisfait de l'externalisation de ses centres de compétences, qui gèrent ses applicatifs métiers. »
Quelques mois après le lancement, les aspects bénéfiques se font déjà ressentir, tant sur la prise en charge complète du fonctionnement, que sur la souplesse d'adaptation en fonction des variations du plan de charge des projets« , témoigne Christophe Millet, responsable du pôle produit, à la direction des systèmes d'Information, de l'établissement de crédit, le 29 mai. Deux centres externalisés sur trois Sur trois centres, la société en a confié deux à Projipe, une société spécialisée dans le conseil et l'intégration des systèmes d'information pour la banque et l'assurance, avec laquelle l'établissement travaille depuis 1993. Depuis mars dernier, ce sont donc les centres de services du consultant, situés en île de France, qui se chargent du développement, de la maintenance, du support utilisateur et du support de production des applicatifs dans deux domaines. La partie « produits », avec le crédit revolving, le contentieux, le risque et le leasing, d'une part, et la partie « clients » : la gestion des clients et des tiers, d'autre part. Equipe dédiée « Jusqu'à présent, nous avons travaillé sur des forfaits, en assistance technique sur des prestation de maîtrise d'?uvre. Mais notre expérience nous permet d'assumer la montée en charge du projet, qui a démarré en mars, et va durer six mois. » explique Philippe Cornette, p-dg du prestataire. Le nouveau contrat de régie engage une équipe d'une vingtaine de personnes dédiées, chapeautées par un responsable technique pour chaque département. Elles répondent, au fil de l'eau, aux demandes des utilisateurs sur les évolutions des applications - en garantissant un niveau de service. Résultats Un plan de qualité de fonctionnement, conforme aux normes ISO et CMMI, mesure la qualité et la performance des prestations. Chaque semaine, un reporting fait le point sur une batterie d'indicateurs. En particulier, chaque demande est répertoriée, son traitement tracé, et analysé, pour savoir si le niveau de charge et le délai sont respectés. Pour l'instant, les objectifs, qui prévoyaient un taux minimal de 80% des demandes traitées à temps, et dans les limites de charges prévus, ont été dépassés, explique Philippe Cornette. En revanche, il est trop tôt pour mesurer le retour sur investissement exact pour l'établissement financier. Rendez-vous dans quelques mois.
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