System Center 2022 : les jalons posés pour la convergence avec Azure Arc
Du nouveau pour Service Manager et ConfigMgr ? Pas avec la première version de System Center 2022. Ce sont les quatre autres briques de la suite qui évoluent. En l'occurrence :
- SCOM (System Center Operations Manager ; surveillance d'infrastructure)
- VMM (Virtual Machine Manager ; déploiement de ressources)
- SCORCH (System Center Orchestrator ; automatisation)
- DPM (Data Protection Manager ; sauvegarde et récupération)
Le cycle de mise à jour de System Center est aligné sur celui de Windows Server : une majeure tous les trois ans, avec cinq ans de support standard et cinq ans de support étendu. System Center 2012 sera le prochain à arriver en fin de vie. Ce sera le
System Center officiellement connecté à Teams
Côté SCOM, on aura noté les évolutions suivantes :
- Ajout de deux rôles : administrateur en lecture seule (toutes les autorisation de lecture) et administrateur délégué (idem, mais sans les autorisations de création de rapports)
Lire aussi : Windows Server 2025 en six points
- Connexion avec Teams pour faire remonter les alertes (auparavant, SCOM était connecté à Skype Enterprise, arrivé en fin de vie l'an dernier)
- Possibilité, pour les admins, de fermer les alertes d'un moniteur d'intégrité non sain
- Chiffrement SHA2 intégral sur l'agent Linux
Concernant VMM :
- Prise en charge des hôtes Windows Server 2022, 2019 et 2016 ; des invités Windows 11 et Windows Server 2022
- Prise en charge d'Azure Stack HCI 21H2 (avec un pack de gestion SCOM axé sur le monitoring des clusters Hyper-V, SDN, d'espace de stockage direct et de basculement)
- Inscription et désinscription de clusters Azure Stack HCI avec des commandes PowerShell
- Possibilité d'exploiter Azure Backup Server avec les clusters Azure Stack (sauvegarde HCI -> cloud)
- Support du dual-stack (IPv4/IPv6) sur les VM (depuis System Center 2019 UR2, les deux étaient pris en charge, mais c'était soit l'un, soit l'autre)
Pour DPM 2022, il faudra attendre le mois de mai. Au menu, entre autres :
- Limite de stockage local relevée de 120 à 300 To par serveur
- Prise en charge de VMware 7.0 et de la restauration parallèle de VM
- Approche iSCSI par défaut pour accélérer la restauration de fichiers et de dossiers
SCORCH hérite quant à lui d'une nouvelle API web JSON (l'ancienne est en XML) censée simplifier la création de tâches. Il prend par ailleurs désormais en charge les applications 64 bits (cmdlets, packs d'intégration...).
En ligne de mire pour cette année, une convergence avec l'offre de gestion cloud Azure Arc. La promesse : pouvoir en exploiter certaines fonctionnalités avec une licence System Center.
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