Télégrammes : BlackBerry Keyone, Docs.com, Digital Realty, Algolia
L'écran trop facilement éjectable du Blackberry KEYone. Comme pour presque tous les smartphones haut de gamme, le Youtuber Jerry Rig Everything s'est employé à malmener le récent KEYone de Blackberry sous Android (construit dans les faits par TLC). Et le résultat n'est pas des plus heureux. L'appareil n'a en effet pas résisté au test de pliage sur le boîtier. Comme on peut le voir dans une vidéo, une forte pression au dos de l'appareil provoque l'éjection de l'écran qui, contrairement à la plupart de ses concurrents, ne dispose pas d'une couche d'adhésif pour assurer son maintien dans le boîtier. On pourrait y voir un avantage pour faciliter son remplacement mais, pour l'heure, il s'agit plus d'un défaut auquel TLC ne manquera probablement pas de remédier. C'est d'autant plus dommage que le KEYone se sortait honorablement des attaques à coup de tournevis, clés, pièces de monnaie, cutter et même flammes que le testeur inflige, sans pitié ni retenue, aux smartphones qui ont le malheur de passer entre ses mains.
Microsoft baisse le rideau sur Docs.com. La firme de Redmond a décidé de fermer le service d'hébergement gratuit et de partage de fichiers aux formats Office (Word, Excel, Powerpoint, OneNote, Sway) et PDF. Elle a indiqué via un bandeau sur le site de Docs.com que le service serait fermé le 15 décembre 2017 et que les données seront effacées. Il est donc conseillé aux utilisateurs de trouver une solution de repli. Microsoft propose une bascule vers OneDrive qui remplit les mêmes fonctionnalités que Docs.com, notamment en matière de confidentialité. En mars dernier, Docs.com a été sous le feu de l'actualité concernant la sécurité de son service. Une faille dans le moteur de recherche permettait aux utilisateurs d'accéder publiquement à des documents censés rester privés.
Digital Realty gobe Dupont Fabros. Le marché du datacenter se concentre aux Etats-Unis. Digital Realty a annoncé le rachat de son concurrent Dupont Fabros pour la somme de 7,2 milliards de dollars. Ce rachat comprend la reprise de la dette estimée à 1,6 milliard de dollars. Cette opération va permettre à Digital Realty de devenir l'acteur incontournable du datacenter dans plusieurs états américains et non des moindres : Virginie du Nord, Chicago et Silicon Valley. Avec cette consolidation, la firme s'attend aussi à réduire ses coûts de 18 millions de dollars par an. L'opération doit être finalisée à la fin de cette année après l'approbation de l'ensemble des actionnaires.
Algolia, spécialiste de la recherche in-app, lève 53 M$. La start-up Algolia vient de boucler une levée de fonds de 53 millions de dollars emmenée par le fonds de capital-risque Accel Partners. Spécialisée dans les connecteurs logiciels (API) permettant de proposer des fonctions de recherches dans des apps, la jeune pousse assure délivrer 25 milliards de recherches sur plus de 8000 sites et applications mobiles chaque mois. Créée en 2012, aux Etats-Unis, par deux Français, Nicolas Dessaigne et Julien Lemoine, Algolia boucle ainsi son troisième tour de table. En mai 2015, la société avait déjà réuni 18,3 M$ dans une levée de fonds à laquelle participait déjà Accel Partners. 60% de l'activité de la société est réalisée aux Etats-Unis, la France ne pesant que 10% du chiffre d'affaires. Si le barycentre de l'activité se trouve donc de l'autre côté de l'Atlantique, où est également installé le siège social (San Francisco), l'essentiel des effectifs est localisé à Paris (70 personnes sur 115). Avec cette arrivée d'argent frais, la start-up va booster son équipe (175 personnes d'ici à la fin de l'année) et accélérer son internationalisation, en ouvrant des bureaux au Royaume-Uni et en Asie (Australie et Singapour en tête).
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