Vidéo : la nouvelle puce de TI fera-t-elle fondre le prix des appareils ?

Poids lourd des puces pour téléphonie mobile, Texas Instruments met depuis deux ans le paquet dans la vidéo avec son processeur DaVinci. Cette puce est destinée à équiper toutes sortes d'appareils liés à la vidéo : imagerie médicale, vidéo-surveillance, appareils photo numériques, cadres numériques, camescopes, set-up box etc.

Si le fondeur texan est encore discret sur les parts de marché qu'il a obtenu dans ces domaines, il multiplie les lancements afin de convaincre les fabricants d'utiliser ses composants. Et son dernier né pourrait bien s'imposer tant les qualités, annoncées par le groupe, s'avèrent séduisantes pour l'Industrie et au final pour le consommateur.

Le processeur DaVinci DM335 s'articule autour de trois axes : la haute définition (720p) destinée aux appareils vidéos portables, une consommation électrique basse et un prix low-cost.

Pour Jean-Marc Charpentier, Manager DSP Product Group EMEA pour TI, « la haute définition est une attente forte du marché. Ce nouveau processeur encode et décode le HD Mpeg4 à 720 p et 30 fps, les codecs sont inclus, il n'y a pas de licence à reverser. Mais dans ce type de produit, le plus important est d'offrir aux fabricants un composant abordable et peu consommateur d'énergie ».

Le prix unitaire du DM335 a ainsi été fixé à moins de 10 dollars (pour 50.000 unités). Quant à la consommation électrique, TI affirme qu'elle permet de multiplier par deux l'autonomie des batteries.

Ces caractéristiques doivent permettre aux prix final du produit de considérablement baisser (environ -50%) alors que les capacités augmentent, souligne TI. Le fondeur a fait ses petits calculs : un appareil photo numérique à capture vidéo HD à 7 megapixels coûte en moyenne 500 dollars, selon TI. Avec sa puce, le prix passerait à 250 dollars pour une capacité de 12 megapixels.

Reste que les fabricants sont maîtres de leurs tarifs et rien ne garanti qu'ils répercutent les économies réalisées sur le prix final.