Recherche

Vivendi intéressé par les Pages Jaunes

France Télécom espère en tirer 3 milliards d'euros, le géant des médias est-il prêt à casser sa tirelire ?

Publié par le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Vivendi intéressé par les Pages Jaunes

Cela n'aura pas traîné. Une semaine après que France Télécom ait officiellement annoncé son intention de se séparer de sa participation de 54% dans Pages Jaunes, les premiers prétendants se pressent au portillon.

Selon l'Express et la Tribune, le géant de la communication et des médias Vivendi a déclaré étudier de près le dossier. L'hebdomadaire précise que le groupe français est particulièrement intéressé par l'activité on-line de Pages Jaunes. Pourtant rentable (Pages Jaunes a enregistré en 2005 une augmentation de 22% de son bénéfice net à 261,7 millions d'euros), cette filiale ne correspond plus au nouveau positionnement de France Télécom. « Le Conseil d'administration de France Télécom a relevé que la poursuite des activités de PagesJaunes au sein du Groupe France Télécom n'est pas au coeur de la stratégie de France Télécom et qu'en conséquence, le maintien d'une participation majoritaire dans PagesJaunes Groupe n'est pas nécessaire à la mise en oeuvre de cette stratégie », expliquait le 7 juin dernier le groupe dans un communiqué. Et de poursuivre: « Aussi, le Conseil d'administration de France Télécom a approuvé la proposition de la direction générale de France Télécom de préparer un désengagement partiel ou total de PagesJaunes Groupe ». Il faut dire qu'« Il existe très peu de synergies entre les deux groupes », souligne un banquier interrogé par la Tribune. Ce dernier rappelle également que France Télécom est un des derniers opérateurs européens à encore détenir sa filiale d'annuaires. L'opération pourrait rapporter 3 milliards d'euros à France Télécom. Elle permettrait également à Pages Jaunes d'être plus libre de ses mouvements, notamment dans le cadre d'acquisitions afin de contrer les acteurs du Net ou du mobile. Sud PTT a dénoncé ce projet de cession affirmant que les « 3.600 salariés » du groupe avaient « tout à craindre » de cette opération.

Sur le même thème

Voir tous les articles Cloud

Livres Blancs #cloud

Voir tous les livres blancs
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page