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Vodafone, en hausse, s'intéresse toujours à SFR

La France reste un objectif majeur pour le premier opérateur mondial de mobiles

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Vodafone, en hausse, s'intéresse toujours à SFR

Pas de surprises pour le numéro un mondial des mobiles, le britannique Vodafone. L'opérateur poursuit sa croissance vertueuse avec un bénéfice, pour le premier semestre, en hausse de 19% à 6,618 milliards de livres. Le groupe fait état d'une hausse de 13% de son chiffre d'affaires à 16,899 millions de livres sterling.

Pour l'ensemble de l'exercice 2003/2004, devant prendre fin le 31 mars prochain, Vodafone déclare viser une croissance du nombre de clients (dans la téléphonie mobile) supérieure à 10%, qui doit entraîner une progression comparable du chiffre d'affaires. Néanmoins, Vodafone a indiqué qu'il tablait sur un repli de ses marges bénéficiaires lors du second semestre de l'exercice 2003/2004, qui a démarré au début du mois d'octobre. Le groupe invoque notamment un durcissement de la concurrence à cette période de l'année, ainsi que ses perspectives d'investissement plus agressives. SFR en ligne de mire Vodafone annonce par ailleurs un programme de rachat d'actions à hauteur de 2,5 milliards de livres (4,2 milliards de dollars). A la suite de la communication de ces résultats, Arun Sarin, le nouveau d-g du géant britannique, indique qu'il « continue de parler » avec le groupe français Vivendi Universal à propos de leur société commune SFR. Suite à une nouvelle organisation capitalistique, Vodafone détient désormais 43,9% de SFR contre 53,8% pour VU. Le britannique souhaite (depuis plusieurs mois) prendre le contrôle de SFR pour être enfin bien présent en France, dernier marché européen où il ne détient pas une participation majoritaire dans un opérateur. Plusieurs analystes estiment en effet que Vodafone pourrait lancer une OPA sur VU une fois le désendettement et le recentrage du groupe achevés. Pour l'heure, une clause de « lock-up » court jusqu'à la fin janvier 2004 et empêche le britannique de se porter acquéreur de titres VU. Et en face, Vivendi n'est pas prêt à lâcher son joyau, principal levier de croissance du groupe.

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