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Vodafone se réorganise

Comme France télécom, l'opérateur britannique cherche à limiter les effets d'une baisse de sa croissance

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Vodafone se réorganise

Plus d'efficacité, plus de réactivité. Tels sont les objectifs du géant britannique Vodafone qui annonce ce jeudi une réorganisation de sa structure.

Le premier opérateur mobile de la planète sera désormais structuré en trois nouvelles unités: Europe, Europe centrale, Moyen-Orient, Asie-Pacifique et affiliés et Nouvelles Activités et Innovation. La réorganisation s'accompagne d'une série de nominations: Bill Morrow, actuel responsable de l'activité de Vodafone au Japon, devient le patron de la nouvelle branche européenne. Vodafone a annoncé le mois dernier la vente de sa filiale nippone à Softbank (lire notre article). Paul Donovan, patron de la branche « autres filiales de Vodafone », qui regroupe les marchés émergents, prend la responsabilité de la région Europe centrale et autres. Thomas Geitner, actuel directeur technique du groupe, devient le dirigeant de la branche Nouvelles Activités. Par ailleurs, l'entreprise annonce vouloir se développer dans de nouveaux secteurs technologiques, reliant par exemple appareils fixes et mobiles et dans les services internet. Comme ses concurrents, Vodafone cherche à être plus efficace face à un ralentissement de sa croissance sur ses principaux marchés comme en Allemagne ou en Italie. En février dernier, le groupe anticipait un ralentissement de la croissance de ses recettes et une baisse de son excédent brut d'exploitation au cours de 2006. Le groupe a annoncé qu'il allait ajouter à ses comptes une charge de dépréciation des survaleurs de 23 à 28 milliards de livres (33,7 à 38,2 milliards d'euros), destinée à prendre en compte la détérioration des perspectives de croissance. En France, l'opérateur historique France Télécom a également annoncé une réorganisation pour plus de souplesse. Pour la première fois, le groupe constate que la croissance du marché des mobiles sera plus faible en 2006. Conséquence, cette activité ne compensera pas la baisse de chiffre d'affaires sur les autres segments d'activité. Selon un document interne que s'est procuré la Tribune, France Télécom indique que « pour la première fois, le budget de chiffre d'affaires intègre une décroissance ».

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