N. Bonte (Novell): «La virtualisation représente aujourd'hui 16 % des traitements»
Novell se repositionne sur le marché de la gestion intelligente des traitements, une stratégie qui offre plus de cohésion que le modèle précédent, qui se composait de quatre business units séparées ; Workgroup, Systems and Resource Management, Open Platform et Identity and Security Management.
Nous avons abordé ce changement de cap lors d'un entretien avec Nicolas Bonte, directeur général France de Novell. « La décroissance a été gérée correctement du point de vue de la marge opérationnelle. Ainsi, la remise en état de marche de Novell s'achève.En 2010, nous nous focaliserons sur la croissance», signale Nicolas Bonte.
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« La virtualisation représente aujourd'hui 16 % des traitements, un chiffre qui pourrait être porté à 50 % en 2012, selon Gartner. Lecloud computingn'assure que 1 % des traitements, mais IDC table sur une croissance de 30 %. Une étude interne montre que les points qui freinent cette expansion sont la sécurité(à 89 %), les problèmes de performance et de gestion (à 88 %) et la disponibilité(à 87 %).
Notre stratégie d'Intelligent Workload Managementsouhaite répondre à ces problèmes en adressant quatre domaines. Tout d'abord la construction desworkloads(Build), avec la SUSE Linux Enterprise et lesappliancesvirtuelles. Puis la sécurisation des environnements(Secure), où nous retrouvons nos produits de gestion de l'identité et des accès. Notre offre couvre également la gestion desworkloads(Manage), avec des logiciels comme ZENworks ou ceux de la famille PlateSpin. Enfin, le dernier domaine concerne la mesure et la surveillance(Measure), au travers de logiciels comme Sentinel ou les produits issus du catalogue de Managed Objects.»
«Grâce à cette nouvelle articulation de notre offre, de nouvelles synergies vont se créer entre les différentes activités de Novell. Nous allons ainsi proposer diverses initiatives sur nosroadmaps. »
Ce plan est ambitieux, car il balaie un large spectre des besoins en infrastructure. Nous pouvons toutefois nous demander si Novell aura les épaules pour assurer une telle tâche. Nicolas Bonte se veut rassurant : « Ces activités correspondent à celles que nous avons assurées jusqu'alors. Certes, la couverture fonctionnelle de Novell se veut assez large, mais nous restons focalisés sur les couches basses de l'infrastructure. Il n'est, par exemple, pas prévu de faire remonter les outils de développement Mono dans cette offre(NDLR comme le propose Red Hat avec JBoss, qui fait partie intégrante de sa solution), ni même de proposer nos propres solutions matérielles d'infrastructure. Nous laissons le soin à nos partenaires de mettre au point de telles offres. »
Dernier point, qui rassurera les utilisateurs de la SUSE Linux, Novell ne compte aucunement laisser tomber les marchés spécifiques gravitant autour de ce systèmes d'exploitation ; terminaux points de vente, solutions temps réel, haute disponibilité, etc. Ouf !
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