Pour gérer vos consentements :

NetApp, les annonces flash

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Trois annonces pour le lancement stratégique de l'offre de stockage flash de NetApp : la baie Flash Array EF540, l'architecture FlashRay, et la mise à jour de la plateforme FAS6200.

En direct de la Silicon Valley : les annonces de NetApp ce mercredi 20 février sont dédiées à la technologie flash, considérée comme un point de rupture par le constructeur qui prépare sa révolution (lire « NetApp prépare sa révolution avec flash ») et celle de l'industrie du stockage.

Deux annonces ont retenu notre attention : la baie Flash Array EF540 et l'architecture FlashRay. La troisième est une mise à jour de la plateforme FAS6200 optimisée pour le flash et les offres V-Series.

La baie Flash EF540

Basée sur le système d'exploitation éprouvé SANtricity (10.8.4) optimisé pour flash, la baie NetApp Flash Array EF540 est un système de stockage flash haut de gamme, haute capacité et haute disponibilité.

C'est la première baie conçue par le fabricant et la première baie 'maison' proposée par un grand acteur du stockage, ce dont les équipes de NetApp ne sont pas peu fières !

Cette baie 2U peut accueillir de 12 ou 24 disques SSD 800 Go de 2,5 pouces, pour une capacité de stockage de 9,6 To ou 19,2 To. Soit l'équivalent à capacité maximale de 1000 disques durs à 15.000 RPM sur un espace réduit de 95%.

La mémoire est de 24 Go. La connectivité I/O (entrées/sorties) de base est de 8 ports Fibre Channel 8Gb, ou en option 6 Gb SAS, 4 iSCSI 10Gb, ou encore 4 Infiniband 40Gb. Garantie pour 300.000 IOPS, la baie offre une latence inférieure à la milliseconde et un débit supérieur à 6 Gb/s.

Son OS lui assure un haut niveau de sécurité, snapshots, réplication synchrone et asynchrone. Coté fonctionnalités, DCE (Dynamic Capacity Expansion), DVE (Dynamic Volume Expansion) assurent la scalabilité, ainsi que la migration DRM (Dynamic RAID-level migration).

Le produit est disponible, mais pas de prix annoncé.

Architecture FlashRay

FlashRay est un redesign exclusif du système d'exploitation autour de la gestion des données (data management) pour créer une nouvelle architecture destinée à exploiter les capacités de flash. De quoi rappeler que dans les annonces d'aujourd'hui l'innovation n'est pas dans le matériel, mais dans le logiciel.

Puisque les technologies flash sont disruptives, NetApp entend jouer à fond la carte de l'innovation et prépare, avec FlashRay, ce qui fait dès aujourd'hui figure de pierre angulaire de sa future offre de stockage flash. Si dans le discours la priorité est donnée à l'efficacité économique, le développement devrait se traduire par de nouvelles fonctionnalités d'efficacité et d'évolutivité horizontale visant l'optimisation à leur avantage des baies flash.

Le 'computing HDD' (stockage sur base de disques durs) est différent du 'computing flash'. Il est temps que les fabricants revoient leur copie du côté de la stack logicielle qui accompagne leurs produits flash. La démarche de NetApp qui vise la performance, l'efficacité du stockage, les capacités de classe entreprise et la scalabilité s'inscrit donc dans le cadre de l'évolution de son offre. L'industrie devrait suivre rapidement, elle y travaille, mais NetApp entend continuer de tirer son épingle du jeu en tirant le premier !

FlashRay est une technologie en devenir : la bêta sera disponible à la mi 2013 et le produit fini probablement début 2014.

La gamme FAS/V6200

Ce n'est pas une nouveauté, mais une mise à jour. Les nouvelles versions FAS/V6220, FAS6250 et FAS6290 de la plateforme de stockage Tier 1 de NetApp sont optimisées pour le flash les offres V-Series associées, et se destinent à la haute disponibilité et à l'évolutivité des charges de travail du stockage pour les applications critiques.

Dédiées à l'hébergement de niveau 1 SAN et NAS, et visant le maximum d'agilité tant dans la gestion et l'évolution des besoins des entreprises, FAS6200 intègre le système d'exploitation 'clustered Data ONTAP'. Elles peuvent évoluer jusqu'à 65 Po, avec une disponibilité minimale de 99,999%. Les IOPS peuvent être augmentées de plus de 80%, et la latence réduite de près de 90%.

Voir aussi

Silicon.fr étend son site dédié à l'emploi IT
Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes