Nokia ne vendra plus de mobiles au Japon
Une nouvelle fois, un géant occidental se casse les dents au Japon. Et il ne s'agit pas d'un nain puisque Nokia, numéro un mondial du mobile, annonce son intention de quitter le marché nippon, faute de succès.
Si le géant finlandais affiche une part de marché mondiale d'environ 40%, au Japon, sa part plafonne à 1%. Il faut dire que les consommateurs de l'archipel sont avant tout fidèles aux marques asiatiques, qu'il s'agisse de téléphonie mobile (avec des modèles permettant la TV Mobile, le paiement en ligne.) ou d'autres produits. D'un autre côté, les marques japonaises de mobiles sont très peu présentes hors de leurs frontières.
« Nous avons jugé que nous ne pouvions pas continuer à investir dans le développement de produits spécialement pour le Japon dans le contexte économique difficile actuel », déclare Timo Ihamuotila, vice-président de Nokia, dans un communiqué.
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Sauf exception, le luxe. Dans ce domaine, les marques étrangères tirent leur épingle du jeu. Nokia l'a bien compris, sa filiale Vertu, qui propose des mobiles hors de prix associés à des services de conciergerie, sera maintenue au Japon.
Nokia poursuivra également sur l'archipel ses activités de recherche et développement. Par ailleurs, selon le quotidien Yomiuri le groupe pourrait lancer ses propres services pour téléphones portables en utilisant le réseau de NTT DoCoMo, le plus gros opérateur mobile au Japon, pour les clients de sa division luxe.
Cette décision intervient au moment où le marché mondial du mobile pourrait pour la première fois de son histoire connaître une baisse. Selon le Gartner, en 2009, le repli pourrait atteindre entre 1 et 5% en nombre d'unités.
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