Nouvel ami de Facebook, FriendFeed est devenu l'ennemi de Twitter
Mais qui pourra l'arrêter ? Le plus glouton des sites de socialisation vient encore de faire une « victime » parmi les réseaux sociaux. Mais une victime « très excitée ». Hier, lundi 10 août, Facebook a racheté FriendFeed, un réseau social simplifié, plus proche de Twitter que du géant américain, pour 50 millions de dollars selon le Wall Street Journal.
Avec le rachat de FriendFeed, crée en 2007, Facebook se positionne très clairement sur le secteur du micro-blogging face à Twitter. Secteur sur lequel le leader des réseaux sociaux avançait depuis quelque temps déjà. Car, FriendFeed, qui permet de réunir différentes publications sur Internet en une seule page (Flickr, YouTube,.), est à mi-chemin entre Twitter et Facebook. Les contenus publiés peuvent être commentés et sont bien plus longs que 140 signes et l'ensemble, garde la rapidité et l'ergonomie de Twitter.
Facebook très intéressé par
les messages actualisés en temps réel
Ainsi, après l'intégration d'une fonction « micro-blogging » qui permet de publier des messages courts, Facebook s'était aussi inspiré de FriendFeed et de sa fonction « dire que ça me plait ». Sur Facebook, sous la forme « j'aime ça », les internautes pouvaient souligner leur intérêt pour un événement, une photo. publié par l'un de leurs amis. Mais, au-delà de ces applications, c'est surtout l'idée de flux de messages actualisé en temps réel qui intéressait Facebook.
L'actualisation instantanée de ces flux rend la communication entre internautes encore plus spontanée. La mise en place de ces nouveautés sur Facebook ne devrait plus tarder. D'un côté comme de l'autre, tout le monde semble en effet bien pressé. Hier, Bret Taylor, l'un des fondateurs de FriendFeed, expliquait qu'ils avaient « hâte de rejoindre l'équipe et d'amener toutes les innovations [qu'ils ont développées] chez FriendFeed aux 250 millions d'utilisateurs de Facebook dans le monde ».
Les ingénieurs de FriendFeed, anciens de chez Google
Par cette fusion, la firme de Palo Alto réalise donc un très gros coup et Mark Zuckerberg, son créateur, peut se frotter les mains. Le géant américain (700 employés) récupère certes une petite équipe mais une équipe de choc. Parmi les 12 nouveaux employés de Facebook, certains sont des anciens de chez Google. Des ingénieurs de génie, tels que Paul Buchheit et Bret Taylor, les créateurs de Gmail et de Google Maps.
Mark Zuckerberg s'est donc enorgueilli hier dans un communiqué de cette « culture Facebook ». Une culture qu'il décrit comme « un lieu où les meilleurs ingénieurs viennent pour construire rapidement des choses qui seront utilisées par énormément de monde ». Les quatre fondateurs de FriendFeed se verront, pour leur part, « confier des rôles stratégiques dans les équipes de Facebook ».
A défaut de posséder Twitter (son rachat avait échoué l'année dernière), Facebook peut bien le devancer voire même. l'occire.
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