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Grenelle des ondes : incertitudes et mécontentements subsistent

Que seront  les premières conclusions tirées du Grenelles des ondes?  Alors que les décisions définitives doivent être rendues ce jour, le Gouvernement a remis un pré-rapport aux parties concernées.

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Grenelle des ondes : incertitudes et mécontentements subsistent

Le gouvernement a remis aux acteurs du Grenelle des ondes un rapport préliminaire. Dès lors, on peut déceler trois axes principaux. Le site lexpress.fra pu se procurer le pré-rapport et en dévoile les premières conclusions.

Ainsi le gouvernement prévoit la création d'un « portail Internet gouvernemental » afin d'informer le grand public notamment sur la téléphonie mobile, sur les principaux sujets d'inquiétude. Il reste à connaître quel sera le contenu de ce site et si des études scientifiques indépendantes y seront librement disponibles.

Dans ce cadre, le Gouvernement compte « renforcer les dispositions de précaution concernant les téléphones mobiles » en animant une campagne d'information menée par l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education pour la santé) afin d'informer sur les risques liés aux mobiles.

Concernant le coeur de la question, à savoir les antennes-relais et leur emplacement, le Gouvernement promet l'édition d'une carte permettant de « localiser les emplacements des sites radioélectriques«  et leurs caractéristiques (du niveau moyen journalier au niveau maximum réaliste d'exposition).

Afin d'établir des règles sanitaires, les dispositions du Grenelle établissent une « valeur cible correspondant à une exposition moyenne à atteindre dans les lieux de vie« . Une sorte de norme qui devrait faire office de repère, mais elle oppose opérateurs et associations.

L'association Robin des toits estime n'avoir obtenu satisfaction sur aucune de ses demandes, notamment celle d'un test « grandeur nature » dans des communes ayant donné leur accord pour un taux d'émission maximal de 0,6 volt par mètre (V/m). Ainsi de nouvelles actions en justice pourraient de nouveau surgir.

De son côté, l'AFOM (Association Française des Opérateurs Mobiles), par la voix de son président Jean-Marie Danjou, s'exprime dans Le monde.fr et demande que soit établie « une sécurité juridique afin que ses mandants puissent à nouveau implanter des antennes dans la sérénité« .

Des points restent donc encore flous comme certaines données scientifiques et certains seuils de tolérance. Les dernières conclusions devraient être remises dans les heures qui viennent. Elles devraient clarifier le débat. Ou pas.

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