La Géorgie victime de cyber-attaques
Après un improbable cessez-le-feu, plusieurs sources d'informations font part ce lundi de nouveaux bombardements russes dans les faubourgs de Tbilissi, capitale de la Géorgie. Les offensives terrestres et aériennes se font donc de plus en plus prégnantes aussi bien sur le terrain des opérations militaires que stratégiques.
Des observateurs ont relevé que des sites du gouvernement géorgien ont été piratés par des 'hackers'. Il semblerait que ces pirates soient russes à en croire des informations du Washington Post. Dès lors, de nombreux sites en « .ge » étaient encore indisponibles ce 11 août, principalement des sites officiels ainsi que des sites commerciaux.
Signe que la cyberguerre est désormais courante dans les conflits, les services géorgiens auraient donc été rendus aveugles pendant les bombardements russes de ce week-end.
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Jart Armin, spécialiste de la sécurité révèle ainsi que depuis plusieurs jours déjà, les intérêts de la Géorgie sont la cible d'une « véritable tempête d'attaques informatiques en provenance de la Russie« , ces attaques seraient dans leur grande majorité du type 'déni de service' (DoS).
Un mode d'attaque qui n'est pas sans rappeler celui perpétré contre l 'Estonie en 2007. L'Etat balte reconnu comme étant le plus connecté d'Europe (90 % des transactions bancaires sur la Toile) avait alors vu tous ses sites officiels tomber un par un sous les coups de boutoir d'attaques avec 'botnets'.
Le piratage des sites géorgiens aurait donc un goût de 'déjà vu' puisque l'attaque estonienne avait été identifiée comme provenant de Russie.
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