Les sites pédophiles se multiplient
Avec une progression de 30% des pages Web pédophiles en un an, on peut se demander ce que fait la police?
Le nombre de sites qui se font de l'argent en vendant des images d'enfants abusés sexuellement est en forte augmentation s'inquiète l'Internet Watch Foundation (IWF).
Il y a eu une augmentation de 34% des plaintes déposées auprès de la hotline mise en place par l'IWF. Au total, la fondation rapporte par moins de 31.776 rapports en 2006.
Ces documents apportent la confirmation de l'existence de 10.656 pages Web sur 3.077 sites présentant des images pédophiles.
Une majorité de ces sites dans 82,5% des cas proviennent de Russie ou des USA soit une augmentation de 67,9% par rapport à 2005.
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Le patron de l'IWF Peter Robbins a indiqué : « L'augmentation du nombre de sites, signalée dans notre document, est à rapprocher de notre la grande capacité d'analyse de nos équipes. Nous comprenons également de mieux en mieux les méthodes de stockages utilisées par ces cyber-délinquants. Précisons que le Royaume-Uni a virtuellement éradiqué tout hébergement illégal. »
Moins de 1% des URL hébergeant des contenus pédophiles se trouvent en Grande-Bretagne. Reste que pour l'IWF les images disponibles sont de plus en plus sadiques et violentes, tant en ce qui concerne les enfants que les animaux.
Obtenir la fermeture de ces pages est très difficile rapporte l'IWF. Soit parce que dès qu'ils sont repérés ils s'installent dans d'autres pays, soit parce que les images sont hébergées sur un serveur distant.
Prenons l'exemple pertinent d'un site qui depuis 2002 a été fermé pas moins de 224 fois. Un autre site a été signalé 54 fois depuis 2000, il a été prouvé qu'il était hébergé sur sept serveurs dans sept pays différents.
94% des sites Web signalés en 2006 fonctionnaient déjà en 2005 et 33% 2004. 32% sont sur le réseau depuis encore plus longtemps.
Le document publié par l'IWF met également en exergue une augmentation de l'utilisation des sites communautaires (YouTube.) dans 10,6% des cas.
En 2006, l'IWF a renforcé sa collaboration avec les forces de police. Ce travail conjoint a mené à l'arrestation de seulement 4 personnes. Un bilan bien faible face à un problème aussi dramatique et progressant aussi rapidement que le web se démocratise.
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