Obama doit abandonner son Blackberry et son portable
Certains des employés de Verizon Wireless, opérateur téléphonique américain auraient eu accès au compte d'un vieux mobile personnel de Barack Obama. Un compte inactif depuis plusieurs mois selon Les Echos. Ce dernier ne pouvait alors pas recevoir de mails ni de contenus autres que des appels ou SMS. Moins grave que le piratage de la boîte mail de Sarah Palin mais un avertissement sans frais pour celui qui deviendra le 20 janvier le 44ème président des Etats-Unis.
Pour ce cas, Verizon a exprimé avoir pris toutes les mesures en conséquence : « Tous les employés qui ont eu accès à ce compte, avec autorisation ou pas, ont étémis en congé immédiatement, sans salaire, le temps que le rôle de chacun soit déterminé« . Mais désormais Barack Obama va devoir se soumettre aux règles de la Maison
Blanche.
En effet, selon le Libérationdaté du 20 novembre, le prochain président devra se séparer de son Blackberry et de son ordinateur portable personnel. Trop risqué selon des spécialistes qui estiment que sur Internet « tout peut être piraté« .
Dès lors, Barack Obama ne va, sur ce point, pas incarner la rupture puisque son prédécesseur, Georges W. Bush avait lui aussi bien saisi le message. Dans son dernier e-mail avant son investiture, il écrivait : « Comme je ne veux pas que mes conversations privées soient lues par ceux qui voudraient m'embarrasser, le seul moyen est de cesser de correspondre sur le cyberespace« . Edifiant. Un curieux retour de manivelle pour un candidat qui a fait son succès sur la Toile. Ses équipes ont d'ailleurs bien saisi le caractère viral des campagnes de promotion du programme de l'homme politique, allant même jusqu'à récolter de nombreux dons durant les primaires.
Un groupe de soutien Facebook a même été crée pour Obama, rassemblant ainsi plus de 2 millions d'internautes, certes à travers le monde, mais sympathisants à sa cause.
Dès lors, Barack Obama va devoir se connecter à l'intranet de la Maison Blanche s'il veut continuer à utiliser son ordinateur portable.
Barack Obama, le premier président Web 2.0 devra-t-il se séparer de son arme et outil favori ? L'homme devra peut-être abandonner son cher Blackberry mais son administration continuera sans doute à exploiter massivement les potentiels d'une communication en ligne.
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