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Selon Vivendi, qui dit fibre optique dit 'piratage'...

La formule est simple. Pour le groupe, conférer aux réseaux plus de puissance revient à encourager le piratage.

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Selon Vivendi, qui dit fibre optique dit 'piratage'...

Côté nouvelles technologies, la tendance serait plutôt à la morosité. Dans un contexte économique déjà difficile, les annonces à l'encontre de la recherche ou ldu développement de nouvelles technologies s'amoncellent.

Cette fois, c'est Vivendi (SFR, Neuf Cegetel.) qui sort du bois par la voix de son directeur financier, Philippe Capron. Dans le quotidien La Tribune, il résume ainsi la position du groupe : « Aujourd'hui, la fibre ne sert à rien. Il n'y a aucun revenu, aucun service supplémentaire à mettre en face d'investissements considérables. Cela peut simplement encourager un peu plus le téléchargement illégal de films« .

Un manque d'applications financièrement rentables pour les opérateurs serait l'explication d'une telle position timorée. Après avoir critiqué le cadre légal de la fibre optique, les professionnels semblent avoir trouvé un nouvel argument pour ne prendre aucun risque et éviter d'investir dans une technologie qui pourrait s'avérer trop coûteuse.

Les motifs de Vivendi pourraient aussi s'expliquer par l'objectif avoué du groupe de réduire sa dette et d'améliorer ses résultats. Cette position timide ne peut contribuer qu'à l'atonie du marché. Pourtant une politique de « grands travaux » suivie d'un plan d'investissement sur plusieurs années pourrait permettre de relancer l'activité économique.

Même son de cloche pour le Wimax. Après l'annonce d'Alcatel-Lucent d'un ralentissement de ses investissements dans cette technologie sans fil, et les retraits de Nortel et de Nokia, certains professionnels s'interrogent sur les besoins d'une augmentation de la puissance des réseaux. Mêmes retards dans les déploiements, timidité des acteurs..

Cette position peut s'expliquer aisément. Pour la fibre optique, l 'Etat a rappelé qu'il ne contribuerait pas aux coûts engendrés par le déploiements des réseaux. Les opérateurs devront donc seuls assumer les risques. Ou pas.

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