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USA: les clients de Citibank victimes d'une e-arnaque

C'est la troisième fois que cet établissement bancaire subit ce genre d'attaque

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USA: les clients de Citibank victimes d'une e-arnaque

Les arnaques par mail se multiplient, notamment aux Etats-Unis. Les escrocs utilisent de plus en plus les noms de vraies sociétés afin de tromper des internautes peu soupçonneux. C'est le cas des clients de la banque américaine Citibank qui, pour la troisième fois en quelques mois, ont reçu un mail, prétendument expédié par leur établissement bancaire, leur demandant des informations confidentielles.

Le mail en question invite les destinataires à vérifier que leur compte n'a pas été utilisé pour des activités liées « au blanchiment d'argent, à la fraude à la carte bancaire, au terrorisme ou toute fraude au chèque bancaire » sous peine de voir le compte bloqué par Citibank au 10 janvier. « C'est une arnaque », a déclaré Mark Rodgers, porte-parole de la banque, filiale de Citigroup. « Des consommateurs nous ont signalé avoir reçu des e-mails louches qui semblent provenir de Citibank, mais qui sont en fait envoyés par des imposteurs. » Imposture En août dernier, ces mêmes clients avaient déjà reçu un mail assez similaire leur demandant des informations personnelles. En cas de refus, l'escroc menaçait de fermer leurs comptes. Plus récemment, d'autres mails trompeurs dont un supposé provenir du « département sécurité de Citibank », demandaient des informations relatives aux comptes pour mettre à jour les serveurs d'ordinateurs de l'entreprise, et un autre émanant soi-disant du « service de gestion des comptes » réclamait des informations sur les cartes bancaires pour « prolonger leur collaboration avec Citibank ». Ce genre d'escroquerie par mail se multiplie depuis quelques mois. Le détournement d'argent semble être aujourd'hui l'objectif des hackers. Fin 2003, le ver Mimail se faisait passer pour le système de paiement Paypal et demandait des informations bancaires aux internautes. D'autres escrocs exigent des rançons de la part des sociétés les menaçant de les infectés en cas de refus.

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