Astra : l'offensive cloud hybride de NetApp commence chez Google
Destiné à gérer les données sur Kubernetes, le service Astra est récemment passé en phase de disponibilité générale. Disponibilité qui se limite pour le moment à Google Cloud.
Trident, bien mais pas top ? NetApp lui-même l'admet. pour mieux ouvrir la voie à Astra. Voilà près d'un an que le groupe américain a présenté ce service cloud. Il en avait annoncé la disponibilité générale fin janvier. Le voici qui élargit sa communication, à l'approche de son « Kubernetes Day » (17 mars).
La promesse d'Astra ? Apporter, sur les environnements Kubernetes, des capacités de gestion de données qui vont au-delà de celles que propose l'orchestrateur Trident. Ce dernier reste de la partie pour fournir le stockage persistant en lien avec la Data Fabric de NetApp. Mais on lui additionne la découverte automatique des applications. Et les services qui vont avec. En particulier, les snapshots, les backups et la migration.
Avec Astra, NetApp fait de la portabilité des applications son cheval de bataille. Il entend fournir un plan de contrôle unique pour la gestion dans le cloud hybride. Dans la pratique, on n'y est pas encore. Le terrain d'Astra se limite pour l'heure aux déploiements sur GKE, le Kubernetes managé de Google Cloud. NetApp est par ailleurs le seul fournisseur de stockage pris en charge, à travers sa couche Cloud Volumes Service.
Pour ce qui est des applications « découvrables », trois produits sont mis en avant : Jenkins, MySQL et PostgreSQL. Il existe des limites, comme l'impossibilité de gérer des clusters en VPC partagé ou de connecter plusieurs projets GCP.
La version gratuite d'Astra permet de gérer jusqu'à 10 applications. Au-delà, il faut passer au forfait Premium. Son prix : 0,05 $/minute/application.
Illustrations © NetApp
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